Ouagadougou a abrité, les 10 et 11 octobre 2012, un atelier régional consultatif en vue de la mise en place d’un Réseau ouest-africain des céréaliers. Cette rencontre a permis aux participants, venus d’une dizaine de pays d’Afrique et d’Europe, de se pencher sur la mise en place très prochaine du réseau des céréaliers. L’ouverture des travaux a été présidée par le conseiller technique du ministre délégué à l’agriculture, Mamadou Coulibaly. L’atelier a pu se tenir grâce au soutien de l’Agence américaine de développement international, USAID.
Ils sont venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la France, du Kenya, du Niger, du Sénégal, du Togo et du Burkina Faso, et ont pris part à l’atelier consultatif sur la mise en place du réseau des céréaliers de l’Afrique de l’Ouest. Au total, ils étaient plus de 90 personnes à prendre part à cette rencontre et sont issus de secteurs variés. Ce sont des producteurs, des transformateurs, des commerçants, des prestataires de services et des partenaires étatiques, techniques et financiers. « Il est important dans le domaine d’avoir la collaboration de tous les acteurs de la région », a fait comprendre le Dr Marjatta Eilitta, chef de la partie Agribusiness and Trade Promotion et Expanded Agribusiness and Trade Promotion (ATP/E-ATP) de USAID. Pour elle, l’atelier est l’occasion d’opérationnaliser l’idée commencée par le CIC-B. Cela vient actuellement comme une obligation pour les acteurs car, ces derniers doivent collaborer pour résorber et avoir des chaînes de valeurs efficaces et ce, pour le bénéfice des consommateurs. Le conseiller technique du ministre délégué à l’agriculture, Mamadou Coulibaly, qui a présidé la cérémonie d’ouverture a expliqué que le réseau pourra contribuer à développer et à renforcer le commerce sous-régional car « il s’agit d’un axe identifié comme prioritaire pour faciliter le commerce intra-régional ».Le conseiller technique n’a pas manqué de féliciter le Comité interprofessionnel des filières céréales et Niébé du Burkina Faso (CIC-B), porteur du projet depuis l’année 2008. Le représentant de USAID en Afrique de l’Ouest, Gib Brown, a soutenu que leur présence dans une telle activité témoigne de l’intérêt que l’Agence américaine de développement international apporte au secteur. Outiller les céréaliers à se doter d’un réseau sous-régional sera une grande contribution de USAID pour le développement, a-t-il fait comprendre. A l’issue des travaux en groupe et en plénière, les participants ont convenu d’une déclaration dite de Ouagadougou. De cette déclaration, il ressort qu’il est révolu, le temps des initiatives ponctuelles menées par chaque pays. A ce titre, ils se sont mis d’accord pour la mise en place du Réseau. Le processus de création est enclenché. Le but sera d’établir une plateforme régionale et bénéfique de plaidoyer et de structuration du commerce. Aussi, un groupe de travail sera mis en place, composé des catégories d’acteurs et coordonnera les activités jusqu’en 2014. Il sera appuyé par le projet ATP. La secrétaire générale du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural du Sénégal, Maïmouna Lô Guèye, dit avoir apprécié la qualité des débats ainsi que leurs richesses, le savoir et les compétences des participants. Certes, l’atelier a pris fin mais, Maïmouna Lô Guèye explique que « le processus va continuer ».Elle a soutenu que l’atelier a atteint son objectif au regard de ce qui précède.
