Au Burkina Faso, le Conseil constitutionnel a validé, ce vendredi 12 janvier 2024, la révision de la Constitution faite le 30 décembre 2023.
La révision de la constitution est « régulière et acquise », constatent les «sages» du Conseil constitutionnel. Ils valident ainsi, la constitution révisée par voie parlementaire le 30 décembre 2023.
« La procédure de révision de la Constitution pour l’adoption de la loi constitutionnelle nº 045-2023/ALT du 30 décembre 2023 est régulière et acquise sans qu’il n’y ait lieu de recourir au référendum », a indiqué la juridiction.
Il appartient désormais au chef de l’État de la promulguer. S’il y a une innovation majeure dans cette constitution révisée qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, c’est bien le réaménagement de la composition du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Le fait que désormais, le conseil doit comprendre entre autres des personnalités non-magistrates n’a pas été du goût de certains magistrats qui ont donné de la voix pour dire en substance, que l’exécutif entend s’immiscer ou du moins veut contrôler le judiciaire, un pouvoir censé être indépendant.