L’OIT table sur 2 millions de chômeurs supplémentaires dans le monde en 2024

Publié le jeudi 11 janvier 2024 | AIB

© aOuaga.com par AO
Examen et concours : La légalisation des dossiers, un parcours du combattant
Mecredi 08 avril 2013. Ouagadougou. Les élevés et étudiants se trouvent confrontés à des difficultés pour l`obtention des papiers légalisés, afin de se presenter aux différents concours et examens.

L’Organisation internationale du travail (OIT) prévoit une hausse du taux de chômage dans le monde en 2024, en raison de « nouvelles vulnérabilités » du marché de l’emploi, dans un communiqué signé ce mercredi et parvenu au siège de l’AIB à Ouagadougou.

« En 2024, deux millions de travailleurs supplémentaires devraient être à la recherche d’un emploi », indique un communiqué signé par l’OIT à son siège de Genève, ce 10 janvier 2024.

« Le chômage mondial augmentera en 2024 et l’accroissement des inégalités et la stagnation de la productivité sont des causes de préoccupation», ajoute le communiqué. Ce faisant, le taux de chômage mondial s’établira à 5,2% soit en légère hausse par rapport à 2023.

Selon le tout nouveau rapport de l’OIT intitulé « Emploi et question sociale dans le monde : Tendance 2024 », la reprise du travail constatée après la pandémie du covid-19 reste inégale alors que de nouvelles vulnérabilités et des crises multiples compromettent les perspectives d’une plus grande justice sociale.

Le document encourage donc les gouvernements à renforcer leur économie nationale par des initiatives pouvant améliorer la productivité et le niveau de vie face aux tensions géopolitiques qui limitent de fait une coordination internationale rapide et efficace pour relever les grands défis.

« Bien que les gouvernements aient repris les rênes de l’économie, leurs ressources ont fondu, en particulier dans les pays à faible revenu ou les pays à revenu intermédiaire », rappelle le rapport.

Le Directeur général de l’OIT, Gilbert F. Houngbo, cité dans le communiqué pense que le monde doit s’inquiéter de la situation. Selon lui, les déséquilibres constatés dans le rapport «ne sont pas simplement liés à la reprise de la pandémie mais structurels ».

Pour sa part, le Burkina Faso a prévu de poursuivre l’amélioration des offres d’emplois des jeunes dans les domaines de la défense et de la sécurité mais aussi dans l’agriculture, la santé, l’éducation, les petites et moyennes entreprises et du secteur informel.

En sus, l’élaboration de la stratégie nationale de développement des compétences pour l’emploi rendra les jeunes plus compétitifs sur le marché de l’emploi.

Le rapport de l’OIT ne fait pas cas des mesures protectionnistes et anti-migrants adoptées dans certains pays.

CK/ata

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