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L’économie de l’Afrique subsaharienne en hausse de 2,9% en 2023 (Banque mondiale)

Publié le mercredi 10 janvier 2024  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
La Banque mondiale finance pour plus de 330 milliards F CFA la lutte contre l’insécurité alimentaire dans quatre pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Niger
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L'économie subsaharienne a progressé de 2,9% en 2023 contre 3,7% en 2022, a déclaré la Banque mondiale dans un rapport publié mardi.

Selon les Perspectives économiques mondiales (PEM) du bailleur de fonds international, la croissance des trois principales économies de la région, à savoir le Nigeria, l'Afrique du Sud et l'Angola, a ralenti pour atteindre une moyenne de 1,8% l'année dernière, ce qui a freiné la croissance globale de la région.

"Les reprises post-pandémie ont été ralenties par une faible demande extérieure et un durcissement des politiques nationales pour répondre à l'inflation persistante", peut-on lire dans le rapport.

La Banque mondiale a expliqué que la croissance avait été entravée en 2023 par des conflits intenses et prolongés, notamment au Soudan, et par de récents épisodes de violences au Tchad et au Niger, ce qui a contribué à la hausse des événements violents dans la région.

Les PEM mentionnent que la baisse du prix des métaux a pesé sur la croissance dans de nombreuses économies exportatrices de métal, telles que le Botswana, la République démocratique du Congo, le Liberia, la Sierra Leone et la Zambie.

La Banque mondiale prévoit une accélération du développement économique en Afrique subsaharienne à 3,8% en 2024 et 4,1% en 2025 grâce au relâchement des pressions inflationnistes et à l'assouplissement des conditions financières.

"Malgré la progression prévue de la croissance, les hausses des revenus par habitant resteront insuffisantes pour permettre aux économies de la région de réaliser des progrès significatifs dans la réduction de l'extrême pauvreté", nuance le document.

D'après la Banque mondiale, ces perspectives pourraient être affectées par une augmentation de l'instabilité régionale ou mondiale, comme une possible escalade du conflit au Moyen-Orient, ce qui aurait pour conséquences une hausse des prix mondiaux de l'énergie et de l'alimentation, un ralentissement économique mondial plus fort que prévu ou une hausse de la fréquence et de l'intensité des événements météorologiques défavorables. Fin
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