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Lutte contre la corruption au Burkina: Ibrahim Traoré doit aller jusqu’au bout !

Publié le vendredi 5 janvier 2024  |  Le Pays
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© Présidence par DR
Conduite de la Transition : Le Président Ibrahim TRAORÉ échange avec les forces vives des Hauts- Bassins
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Dans son adresse à la nation à l’occasion du nouvel an, le président de la transition, Ibrahim Traoré, a promis de lancer la machine de la lutte contre la corruption au cours de l’année 2024. Cela a retenu particulièrement mon attention surtout quand on sait que la pratique a pignon sur rue au Burkina que l’on appelle abusivement pays des Hommes intègres. Personnellement, j’encourage le chef de l’Etat dans ce combat que je trouve noble et nécessaire. Car, la corruption, c’est peu de le dire, constitue un véritable goulot d’étranglement pour le développement de notre pays. C’est un cancer qui, s’il n’est pas pris en charge à temps, conduit inexorablement à la mort d’un pays. Quand on sait que certains, dans ce pays-là, passent pour être des adeptes de la courte échelle, on ne peut que souhaiter que la promesse faite par le chef de l’Etat soit tenue. Il faut traquer tous les délinquants en col blanc qui prennent des libertés avec les deniers publics au point d’en disposer comme d’un legs familial. Je le dis parce que j’ai souvent du mal à comprendre que certains agents publics dont on connaît les revenus mensuels, deviennent subitement des magnats. Ils roulent carrosse et construisent des châteaux en Europe pendant que d’autres, les plus vertueux, tirent le diable par la queue. Ce n’est pas moi qui le dis. Les faits parlent d’eux-mêmes. Il suffit de regarder le train de vie de certains agents publics pour comprendre qu’il y a les uns et les autres.

Les délinquants financiers sont ainsi faits qu’ils innovent chaque jour que Dieu fait


Voyez-vous ? Il faut que les choses changent. Il faut que les uns et les autres comprennent que le bien public est sacré. On ne peut ni ne doit s’amuser avec sous peine de sanction. Cela dit, j’encourage les structures chargées de lutter contre la corruption, qui mènent déjà un remarquable travail, à ne pas baisser la garde. Car, les délinquants financiers sont ainsi faits qu’ils innovent chaque jour que Dieu fait. Ils rusent avec les textes quand ils ne tentent pas les contourner parfois. Ils aiment tellement l’argent que quand ils le voient, ils ne cessent de se perlècher les babines s’ils ne le détournent pas vers leurs poches. C’est en cela que j’admire un pays comme le Rwanda où les autorités ont mis un point d’honneur à éradiquer la corruption si bien que la pratique a foutu le camp. Si les autres ont réussi le pari, pourquoi pas nous ? En tout cas, j’ai foi qu’avec Ibrahim Traoré, les lignes finiront par bouger au grand bonheur de notre pays qui, faut-il le rappeler, dispose de très peu de ressources. Je sais que le combat sera de longue haleine mais il vaut la peine d’être mené. Même moi fou, je compte jouer ma partition dans la lutte contre la corruption au Burkina. Je sais que cela fera sourire certains. Et pourtant, je suis au sérieux. Ma stratégie de lutte consistera à refuser toute pièce d’argent ou tout billet de banque que viendrait à me tendre un corrompu dans un coin de rue. Qui dit mieux ?

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