L’année 2023 s’est éteinte laissant derrière elle les sempiternels problèmes de gouvernance, de lutte contre le terrorisme et des réformes qui continuent de faire débat au Burkina Faso.
Le samedi 30 décembre, alors que la fièvre du réveillon de la Saint-Sylvestre enveloppe le pays et que beaucoup ont la tête à la fête, les membres de l’Assemblée Législative de Transition ( ALT) ont posé un acte majeur. Presque incognito.
Ils ont en effet approuvé à une majorité écrasante le projet de loi portant modification de la Constitution du Burkina Faso. Sur 70 votants, on note 64 Pour, 5 Abstentions et 1 Contre.
Un vote qui ne saurait passer inaperçu pour libreinfo.net parce qu’il consacre la nouvelle constitution du pays pour laquelle les autorités au pouvoir depuis le 30 septembre 2022 ont exprimé leurs intentions à travailler pour qu’elle reflète les aspirations des réalités des populations.
Mais, l’on constate que certaines de ces aspirations qui sont des innovations contenues dans la nouvelle constitution font grincer des dents surtout quand il s’est agi du réaménagement de la composition du Conseil Supérieur de la Magistrature ( CSM).... suite de l'article sur Autre presse