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Alliance des Etats du Sahel : « C’est le peuple tchadien que nous attendons maintenant » (Appolinaire de Tambela)

Publié le mercredi 3 janvier 2024  |  Minute.bf
Cérémonie
© Autre presse par DR
Cérémonie solennelle de montée des couleurs nationales
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Au cours d’une visite au en République du Niger le 30 décembre 2023, le premier ministre burkinabè, Me Appolinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a invité le peuple tchadien à rejoindre l’Alliance des Etats du Sahel.

« Pendant le FESPACO, j’ai reçu le ministre Tchadien de la culture. Je lui ai dit: le Mali et nous, nous avançons vers l’union. Nous vous attendons aussi. Aussitôt au Burkina Faso, j’ai reçu tout un tas de volets qui disait que les tchadiens sont pro-français et pourquoi je m’adresse à eux. J’ai dit non. Je ne m’adresse pas au gouvernement tchadien, je m’adresse au peuple tchadien à travers son ministre. En parlant au ministre tchadien, je vise le peuple tchadien. Que les tchadiens prennent leurs responsabilités. C’est eux que nous attendons maintenant! », a-t-il martelé.

Pour le chef du gouvernement burkinabè, ce qui arrive aux Etats du sahel est le fruit de la grâce divine. « Dieu sait utiliser le mauvais pour une bonne cause », a-t-il dit. Pour celui qui dit avoir toujours prêché l’unité africaine, les trois Etats qui composent l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sont bien partis pour avoir des relations fortes et durables, du fait de leurs similitudes aussi bien aux niveaux politique, culturel et économique. « Quand nous nous prêchions l’unité africaine, les gens m’avaient dit que comment trois pays pauvres peuvent se mettre ensemble, que pourquoi ne pas aller vers le Ghana, la Côte d’Ivoire. J’ai dit non! Ceux qui peuvent aller ensemble et rester ensemble, c’est ceux qui sont à peu près de mêmes niveaux économique , qui ont la même culture, les mêmes habitudes vestimentaire, alimentaire. C’est ça qui peut constituer le socle d’une union d’Etats. Quand vous regardez le Mali, le Niger et le Burkina Faso, c’est la même culture, c’est les mêmes habitudes alimentaires, c’est le même niveau de développement. Il n’y a pas un Etat qui peut prétendre à un imperialisme sur l’autre et vice versa. Donc, c’est sur un pied d’égalité et en fonction de nos intérêts, que nous allons discuter. Pendant longtemps nous avons attendu le Niger, et enfin, le Niger est venu », s’est-ilexprimé.

Appolinaire Kyélem de Tambela s’adressait aux communautés burkinabè, nigériennes et maliennes au Niger.

Minute.bf
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