L'Assemblée législative de transition du Burkina Faso a voté samedi la loi portant révision de la Constitution, afin de prendre en compte des changements, notamment l'officialisation des langues nationales en place du français.
La révision de la Constitution a été approuvée par 64 députés, tandis que cinq se sont abstenus et qu'un député a voté contre, selon les résultats publiés par le Parlement.
Dans la nouvelle Constitution, on note l'officialisation des langues nationales en lieu et place du français qui sera désormais, aux côtés de l'anglais, une langue de travail, l'élargissement des missions du Conseil constitutionnel et le réaménagement de la composition du Conseil supérieur de la magistrature.
La nouvelle Constitution consacre également la suppression de la Haute cour de justice, l'institution de mécanismes traditionnels et alternatifs de règlement des différends basés sur les réalités socio-culturelles et la constitutionnalisation de l'Agence nationale de renseignement, qui devient le Conseil national de sécurité d'Etat.