Dans un communiqué qu’elle a publié ce 31 décembre 2023, la commission de la CEDEAO a réaffirmé sa disponibilité à accompagner le Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme.
Par Nicolas Bazié
La commission de la CEDEAO note que la situation sécuritaire au Burkina Faso est délétère et dit être disponible à soutenir les autorités de la Transition dans la lutte contre le terrorisme. C’est du moins ce que l’institution sous-régionale fait croire dans un communiqué rendu public ce 31 décembre.
«La commission de la CEDEAO réaffirme sa disponibilité constante à accompagner les autorités burkinabè dans leurs efforts pour ramener la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national», lit-on dans le communiqué.
Elle s’est également prononcée sur les réquisitions de personnes qui font jaser ces derniers mois au Burkina Faso.
La Commission de la CEDEAO a dénoncé une procédure «illégale et arbitraire de réquisition destinée à réprimer toute liberté d’expression» dans le pays.
Ainsi, elle a lancé «un appel pressant aux autorités de la Transition pour la libération immédiate de toutes les personnes interpellées dans le cadre de cette procédure.»
Une dénonciation qui intervient à un moment où Dr Ablassé Ouédraogo, homme politique est sans nouvelle depuis le 24 décembre après son retour d’un voyage à l’étranger.
En plus de lui, il y a Dr Daouda Diallo, secrétaire général du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) qui a été porté disparu et qu’on a vu quelques jours après détenir une arme, le casque fixé sur la tête dans zone du Burkina.
Sans oublier les journalistes Ladji Bama, Issaka Lingani réquisitionnés mais qui se retrouvent hors du pays.