Le Centre d’information et de formation en matière de Droits humains en Afrique (CIFDHA) a débuté, ce mercredi 20 décembre 2023, une formation au profit de plusieurs associations féminines et de défense des Droits humains à Kongoussi, dans la province du Bam, région du Centre nord du Burkina Faso.
Respect des Droits humains et violences basées sur le genre. Deux thématiques qui sont d’actualité au Burkina Faso. Et, au Centre d’information et de formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA), il a été décidé d’organiser une formation pour une sensibilisation sur le fonds d’assistance judiciaire au Burkina.
C’est ainsi que ce 20 décembre 2023, dans la ville de Kongoussi, le Centre, à travers sa clinique juridique, a réussi à réunir des femmes membres d’associations, à l’effet de les outiller.
Du 20 au 21 décembre, en effet, le CIFDHA entend aborder les préoccupations spécifiques des femmes et des enfants dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans le pays.
Cela vise selon les responsables du Centre d’information et de formation, à vulgariser les mécanismes d’aide légale existants au Burkina Faso et qui contribuent à l’accès à la justice.
« Le droit d’accès à la justice est reconnu à tous, à chaque être humain et il est important que chacun connaisse non seulement ses droits mais aussi les institutions vers lesquelles se tourner lorsqu’on se retrouve dans une situation de violation des Droits humains », a affirmé Monique Dah, Coordinatrice de projets au CIFDHA.
« Les femmes sont également des actrices majeures dans la promotion de ce droit. Nous avons donc jugé nécessaire d’outiller ces dernières en matière d’assistance judiciaire, pour qu’au quotidien, elles puissent apporter leur aide à toutes les victimes qu’elles rencontrent dans le cadre de leurs activités c’est-à-dire savoir les orienter », ajoute la coordinatrice Dah.
Le CIFDHA note que la diffusion des connaissances et l’éducation juridique est particulièrement cruciale au Burkina Faso, où « l’insuffisance d’informations sur les institutions de la justice et des procédures judiciaires constitue un obstacle majeur à l’accès de nombreuses personnes à la justice».
C’est pourquoi, il veut qu’à la fin de cette séance de formation et de sensibilisation, les associations féminines de la province du Bam puissent avoir des connaissances nécessaires à même de leur permettre d’aider les autres femmes qui sont dans des difficultés. « Il s’agit de leur permettre d’obtenir la réparation de leurs droits violés», soutient Monique Dah.