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Burkina : Le VIH-SIDA, une maladie qui « ne tue plus »

Publié le lundi 18 decembre 2023  |  Minute
L`ONUSIDA
© Autre presse par DR
L`ONUSIDA et Samba Peuzzi tirent la sonnette d`alarme sur l’impact dramatique du VIH parmi les enfants en Afrique occidentale et centrale
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Au Burkina Faso, en fin 2022, le taux de prévalence de l’infection au VIH-SIDA est passé de 7,17% à 0,6%. Ce résultat a été obtenu en 25 ans de lutte contre cette maladie, selon le rapport 2023 de l’ONUSIDA. En 2021, selon le même rapport, plus de 1 700 personnes ont contracté la maladie. Des « résultats encourageants », même si la prévalence est élevée chez les Hommes ayant des rapports sexuels avec des Hommes (HSH), les travailleuses de sexe (TS), les personnes handicapées, etc. La vigilance et la prudence doivent donc être de mise, convient le Secrétariat permanent de lutte contre le VIH, le SIDA et les maladies sexuellement transmissibles (SP/CNLS-IST). « Il ne faut pas baisser la garde », alertent certaines associations de lutte contre la maladie. Nous sommes allés à la rencontre de certaines personnes qui portent le virus en eux, mais avec une charge virale indétectable. Reportage !

2 novembre 2023. Nous avons rendez-vous avec Adama Ouédraogo, coordonnateur du Réseau national pour une plus grande implication des personnes infectées et affectées par le VIH-SIDA dans la lutte contre le VIH-SIDA au Burkina Faso (REGIPIV-BF). Ce réseau dont l’une des missions principales est de faire le plaidoyer afin d’améliorer le bien-être physique des personnes vivants avec le VIH-SIDA, est situé à Wemtenga, un quartier de la capitale burkinabè. C’est un regroupement d’associations, créé en 2001, avec pour objectif de réduire au maximum la transmission du VIH-SIDA au sein des populations.

Notre but était d’avoir des informations sur les actions du réseau dans la lutte contre le VIH-SIDA. Mais avant, nous avons décidé de rencontrer d’abord sur place des personnes qui portent depuis plusieurs années le virus dans leur organisme.

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