Le régime de la transition a posé des actes concrets dans le cadre de la bonne gouvernance et de la gestion des finances publiques. Plusieurs dépenses de prestiges non indispensables ont été supprimées avec un effet induit de plus de 23 milliards d’épargne dans le budget de l’Etat en 2023.
Le Premier ministre Apollinaire Kyélem de Tambela dans son Discours sur la Situation de la Nation (DSN) le 1er décembre 2023 a dressé le bilan des actions menées pour la réduction du train de vie de l’Etat. Des efforts se poursuivent, précise-t-il pour la réduction du train de vie de l’État. La relecture du décret portant rémunération des membres du Gouvernement a permis une économie de 454 934 520 FCFA.
L’opération billetage a permis une économie provisoirement estimée à 8 554 239 154 FCFA. Les vérifications se poursuivent, de même que des réclamations sont enregistrées et sont en traitement. L’opération dématérialisation des bulletins de paie et de la revue des marchés publics a permis une économie de 315 000 000 FCFA. La gestion rigoureuse du parc automobile de l’État a permis une économie de six milliards (6 000 000 000) FCFA. La gestion de l’équipement de l’État dégage une économie de 1 600 000 000 FCFA. La rationalisation de la consommation du carburant fait ressortir une économie de 2 870 000 000 FCFA. La gestion des systèmes de production et de distribution d’eau et d’électricité fait dégager une économie de 2 510 463 495 FCFA. L’économie dégagée dans la gestion du patrimoine immobilier de l’État est de 605 436 000 FCFA. La rationalisation des missions à l’intérieur et à l’extérieur du pays fait ressortir une économie de 200 000 000 FCFA. La rationalisation des institutions, notamment la suppression du Haut conseil pour le dialogue social génère une économie de 300 968 000 FCFA.
La somme des économies ainsi réalisées est de 23 411 041 169 FCFA. Dans un contexte d’hostilité où des impérialistes occidentaux et leurs valets locaux africains œuvrent pour bloquer des financements au Burkina Faso, de telles initiatives de rationalisation des ressources de l’Etat, constitue des sources alternatives endogènes d’autofinancement de l’Etat.