Devant les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT), le Premier ministre Apollinaire Kyélem a affirmé ce vendredi 1er décembre 2023 que des réformes ont été faite au sein de l’armée pour lutter efficacement contre le terrorisme.
« Dix-huit autres Bataillons d’intervention rapide (BIR) ont été créés, portant leur nombre à vingt-cinq. Ce qui permet un meilleur maillage du territoire.
En outre, le Conseil des ministres du 25 octobre 2023 a adopté un décret portant création des Groupements d’unités mobiles d’intervention (GUMI) dont la mission est de lutter contre toutes formes de menaces, et principalement contre le terrorisme et le grand banditisme.
Ces unités sont aujourd’hui au nombre de douze. Des hommes ont été formés et du matériel a été acquis pour l’équipement des bataillons et des unités spéciales. Sur le terrain, des innovations sont en cours pour une meilleure protection du territoire » a signifié le PM.
Pour lui, la création du Fonds de soutien patriotique (FSP) a permis aux citoyens de contribuer à l’acquisition de moyens pour les forces combattantes. D’ici à la fin de 2023, a-t-il indiqué, les contributions attendues sont de l’ordre de quatre-vingt milliards.
Le chef de l’Exécutif a saisi l’occasion pour informer que le renforcement de la coopération militaire avec la Fédération de Russie a permis le renforcement des capacités du personnel militaire et de meilleurs approvisionnements en armements et en munitions.
« Face au blocus imposé par certains États occidentaux, une diversification était, non seulement opportune, mais nécessaire. Nous avons également renforcé la coopération militaire avec la Chine et la Turquie. Cela nous a permis de disposer de moyens modernes et percutants.
Le Burkina Faso dispose actuellement d’équipements de défense de dernière génération. Dans le domaine militaire, le régime de la Transition est disposé à coopérer, sans complexe, avec tout État dans un esprit d’ouverture et de respect mutuel », a-t-il déclaré.