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Attaque de Djibo : le gouvernement burkinabè proteste contre un communiqué du bureau des droits de l’Homme des Nations Unies.

Publié le jeudi 30 novembre 2023  |  Ministère
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© Autre presse par DR
Attaque de Djibo : le gouvernement burkinabè proteste contre un communiqué du bureau des droits de l’Homme des Nations Unies.
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L’Exécutif burkinabè représenté par les ministres en charge de la Justice, la Sécurité et la Coopération régionale, a rencontré ce jeudi la représentante du Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, accréditée auprès du Burkina Faso, Mme Zeinab Hamza DIABY.

Cette rencontre intervient à la suite d’une publication du porte-parole du Bureau des Droits de l’Homme des Nations Unies, Monsieur Seif MAGANGO depuis Nairobi au Kenya. Ce communiqué publié le 29 novembre et axé sur les attaques récentes à Djibo « fait une assimilation entre les terroristes qui endeuillent le pays avec un sujet de droit international » regrette le ministre délégué à la Coopération régionale Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE.

Le gouvernement estime qu’en tant que « Etat parti », il n’était pas indiqué d’assimiler le Burkina Faso au même titre que les terroristes. D’où cette convocation de la Représentante pays de cet organe de l’ONU pour exprimer « tout notre regret par rapport à ce communiqué et invité le Bureau des Nations Unies à plus d’égard et à accorder le moins d’espace possible aux terroristes », a ajouté Monsieur le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE.

Le gouvernement rejette avec véhémence toute assimilation susceptible d’accorder un quelconque espace aux ennemis de la paix et de la liberté. Mieux, le contexte de ce communiqué n’est pas favorable, a lancé de son côté le ministre de la Justice car, soutient-il, « au moment où l’attaque de Djibo a été ripostée vaillamment, et pendant que le gouvernement n’a pas encore communiqué officiellement sur ces événements, que nous aillons un communiqué de quelqu’un qui se trouve loin du pays et qui fait un bilan » déplore Monsieur le ministre Edasso Rodrigue BAYALA.

Par ailleurs, le Burkina Faso s’est doté d’un dispositif institutionnel et juridique à savoir le pole judiciaire antiterroriste pour juger les auteurs d’actes terroristes. Par conséquent, il n’est pas question d’invoquer sur ce sujet l’applicabilité du droit international humanitaire dans le contexte du Burkina Faso, a rappelé le Garde des Sceaux à la Représentante pays du Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, accréditée auprès du Burkina Faso.



A.O
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