Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Amélioration de la nutrition scolaire : Le premier ministre lance le PISANS, un nouveau programme en renfort

Publié le lundi 27 novembre 2023  |  minute.bf
Municipales
© aOuaga.com par Séni Dabo
Municipales 2016 : pas d`affluence à l`école de la Patte d`Oie de Ouaga
Dimanche 22 mai 2016. Ouagadougou. Plus d`une heure et demi après l`ouverture des bureaux de vote, ce n`était pas la grande affluence aux bureaux de vote installés aux écoles A et B du quartier Patte d`Oie
Comment


Le premier ministre Dr Apolinaire Joachimson Kyélem de Tambela, a procédé ce samedi 25 novembre 2023, au lancement du programme intégré de soutien à l’alimentation et à la nutrition scolaires (PISANS). Ce programme initié par quatre partenaires de l’Etat burkinabè dont l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le programme alimentaire mondial (PAM), l’UNICEF et le Fonds des nations unies pour le développement de l’agriculture (FIDA), vient en soutien à l’initiative Présidentielle « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour ».

Améliorer l’état sanitaire, nutritionnel et cognitif des enfants d’âge scolaire du Burkina Faso, telle est la mission que s’assigne à son lancement, le programme intégré de soutien à l’alimentation et à la nutrition scolaires. D’un coût global de 188 865 $ US, soit 18 253 875 750 FCFA, ce programme bénéficiera à 108 137 enfants de 476 établissements scolaires, selon Alice Sidibé, Secrétaire permanente de l’initiative présidentielle (SP-IP). Pour sa phase pilote, il concernera deux années scolaires notamment 2023-2024 et 2024-2025, et sera exécuté dans huit (08) communes réparties dans six (6) régions du Burkina Faso. Il s’agit notamment de Dori, Diabo, Korsimoro, Boussouma, Boromo, Arbolé, Zorgho et Zitenga.

Dans sa mise en œuvre, selon les explications de la SP-IP, le PISANS induira un accroissement de la production agricole locale avec pour effet de renforcer la pratique de la cantine endogène. Il favorisera également, à l’en croire, la création de richesses au profit des ménages vulnérables et des petits producteurs, en leur garantissant un marché durable par le biais de la cantine scolaire.

« Le programme, dans son volet renforcement de capacités, apporte une solution à la consolidation de la bonne gouvernance des cantines scolaires. Il sera également un accélérateur de l’accès durable et inclusif aux services WASH en milieu scolaire. Enfin, le PISANS vise à assurer une alimentation saine, équilibrée, nutritive et diversifiée aux enfants en âge scolaire, à travers des actions de production, conservation et transformation des produits locaux et produits du terroir », a expliqué Mme Sidibé.

En procédant au lancement de ce programme, le Premier ministre, Dr Appolinaire Kyélem de Tambela, s’est réjoui d’une telle initiative qui découle de la synergie d’actions de la FAO, de l’UNICEF, du FIDA et du PAM. Ce programme, a-t-il dit, marque la concrétisation de l’engagement de ces agences du Système des Nations Unies à consolider leur partenariat avec le Burkina Faso.

« Nous sommes contents de ce programme parce que c’est un programme conjoint avec les partenaires internationaux, qui se concertent avec nous pour lancer un programme qui consistent à diversifier les sources de formation. Jusqu’à présent, les limites dans nos instituts de formation, c’est qu’on apprend à lire et compter. Et si ça marche, ça ne signifie pas aussi que tu as réussi. Quand vous prenez par exemple un poste qu’on lance aux concours, on se retrouve avec plus de 1000 personnes. Il faut donc donner aux élèves la possibilité de gagner leur vie autrement. Il faut leur apprendre à lire, écrire mais aussi, à utiliser leurs mains, à travailler. Nous voulons que très tôt les enfants s’initient aussi à l’agriculture. Comme ça, si les études marchent, ils peuvent se sentir aussi attirés par l’agriculture et si les études ne marchent pas, ils ont déjà appris à travailler de leurs mains », a-t-il affirmé. Dr Kyélem de Tambela a assuré, en outre, qu’a l’issue des 02 années de mise en œuvre, le programme s’étendra aux autres régions du pays.

Prenant la parole à cette cérémonie de lancement, le représentant des partenaires, Antonio Salort Pons, a réitéré l’engagement du système des nations unies à demeurer aux côtés des autorités et du peuple burkinabè, en vue de l’amélioration de l’alimentation et la nutrition scolaire. Pour lui, ce programme est une réponse aux défis majeurs auxquels le programme d’alimentation et de nutrition scolaires est confronté. « Il s’agira dans le cadre de ce programme intégré, de fournir des services multisectoriels pour une alimentation scolaire en qualité et en quantité suffisantes et adaptée aux habitudes alimentaires des élèves » a-t-il déclaré.

Les premiers bénéficiaires que sont les élèves, n’ont pas manqué de saluer le lancement de cette initiative. Par la voix de leur porte-parole, Agnès Taryigda, élève à l’école primaire Est de Koupela, ce programme qui vient en appui à l’initiative présidentielle, va contribuer à améliorer significativement le contenu de leurs cantines scolaires afin de leur offrir toutes les chances d’exceller dans leur études. « Nous avons appris que les productions de nos parents seront achetées pour bien nourrir et améliorer nos conditions familiales. Puisque vous nous lavez le dos nous allons laver nos faces en nous appliquant à l’école pour vous présenter de bons résultats scolaires », a-t-elle salué, tout en exhortant les autorités et les partenaires à prendre en compte la province du Kouritenga pour les prochaines phases de ce programme.

Soulignons qu’en marge du lancement du PISANS, le premier ministre a aussi visité la plaine rizicole d’Itenga et l’usine de mélange d’engrais de la localité. Il a également procédé à une remise de kits de jardins scolaires, d’engrais et de plaques solaires aux écoles de la province du Kouritenga.

Oumarou KONATE

Minute.bf
Commentaires