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Reprise du train voyageur le 17 novembre 2023 au Burkina: quand Alassane Ouattara nuit au bon voisinage entre le Burkina et la Côte d’Ivoire

Publié le mercredi 22 novembre 2023  |  Laborpresse.net
Sitarail:
© Autre presse par DR
Sitarail: un train en partance pour la Côte d’Ivoire déraille près de Banfora
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Après plus de trois années de suspension pour cause de la pandémie de la covid 19, le train voyageur qui devrait reprendre son parcours sur l’axe Abidjan-Ouagadougou, a laissé un gout d’inachevé. Le trafic du train voyageur qui a repris le 17 novembre 2023, s’est limité au territoire burkinabè. Le pouvoir pro-impérialiste du président ivoirien Alassane Ouattara joue un rôle trouble dans cette situation par des arguties sécuritaires.

Les autorités ivoiriennes en prétextant des arguments sécuritaires pour empêcher le trafic Ferroviaire sur leur territoire via le Burkina Faso, ne sauraient logiquement et objectivement convaincre .Au plan infrastructurel, des travaux de réfection ont été effectués sur les rails , les locomotives et wagons de train. Au terme de ces travaux, les trains sont dans des conditions techniques pour la reprise du trafic. En ce qui concerne les arguments masqués liés au contexte de terrorisme, si cette situation n’empêche pas les voyages par cars régulièrement entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, il n’en devrait pas être une exception pour le train. Depuis longtemps , avant même l’expansion du phénomène terroriste, des agents de sécurité voyageaient à bord des trains. Le service sécuritaire peut mieux se renforcer dans les trains. Ces arguments prouvent que la décision des autorités ivoiriennes d’empêcher la reprise du train voyageur sur leur territoire ne tient pas sur les questions d’ordre sécuritaire.

Le président Alassane Ouattara s’est de façon éhontée montré comme un élève de la politique française macronnienne en disgrâce au Burkina Faso. Il s’est montré trop zélé comme une marionnette de Macron en se précipitant pour déclarer qu’il enverrait des militaires ivoiriens rétablir par la force le président Bazoum déchu et vomi par le peuple nigérien. La France utilise la CEDEAO et Ouattara pour des sanctions inhumaines et iniques contre les pays de la CEDEAO en transition politique de combat contre le néo-colonialisme français. Les Etats africains sont interdépendants au plan économique. La Côte d’Ivoire tire également des bénéfices dans les échanges commerciaux avec le Burkina Faso. Le train constitue un des moyens privilégiés de ce développement économique. En croyant nuire à l’économie burkinabè selon le souhait de Macron, la Côte d’Ivoire se tire une balle dans le pied.
Si le président Ouattara chef de file de la déstabilisation du lobby franco-CEDEAO, pense qu’il pourrait être lui-même la cible d’une déstabilisation, ce n’est pas la voie ferrée qui sera la seule porte d’entrée. Les voies terrestres et aériennes sont aussi là.

Dans un passé récent, les Burkinabè avaient beaucoup souffert de la politique identitaire sauvage d’ivoirité sous le pouvoir du défunt président Konan Bédié. Cette hostilité créée contre Alassane Ouattara accusé à tort ou à raison d’être un Burkinabè, a inutilement causé des torts à la séculaire cohabitation et fraternité entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Par conséquent, de nos jours, Alassane Ouattara est mal placé pour troubler le bon voisinage entre les deux pays en préférant se comporter en bon élève de la politique maffieuse française en Afrique.

L’histoire retient que ce sont toujours en définitive les peuples qui triomphent des gouvernants fantoches et dictateurs.


Oscar Félix Diakité
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