Journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière : «Nous devons infléchir la courbe des statistiques des accidents» (Ministre des Transports)
24 686 cas d’accidents dont 15 384 blessés et 1150 tués ont été enregistrés en 2022 au Burkina selon les statistiques. Ç’en est trop ! A l’occasion de la Journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière, placée sous le thème : « J’aime ma vie, je porte mon casque », le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Anûuyirtole Roland Somda, dans ce message, invite à « agir ensemble, pour infléchir la courbe des statistiques des accidents de la circulation et réduire l’insécurité routière à sa plus simple expression ».
« Aujourd’hui 15 novembre 2023, le Burkina Faso célèbre la 15ème Journée Nationale de Sensibilisation sur la Sécurité Routière. Cette journée a été instituée suite au tragique accident de la route qui a eu lieu à Boromo le 15 novembre 2008. Ce drame a fait soixante-neuf (69) morts, trente-cinq (35) blessés et d’énormes dégâts matériels.
Au cours de cette journée, ayons une pensée pieuse pour l’ensemble des victimes d’accidents dans notre pays. Pensons à leurs familles, aux veuves, veufs et orphelins, ainsi qu’aux conséquences socio-économiques des accidents de la circulation routière pour le Burkina Faso. Cette 15ème journée nationale doit être pour l’ensemble des burkinabè, un moment de recueillement et d’introspection. Avons-nous changé nos comportements dangereux dans la circulation ? Qu’en est-il de nos responsabilités individuelles et collectives quant à la sécurité de tous sur la route?
Cette année, la Journée Nationale de Sensibilisation sur la Sécurité Routière est placée sous le thème : « J’aime ma vie, je porte mon casque ».
Les statistiques en matière d’accidents de la route en 2022 sont toujours alarmantes : 24 686 accidents enregistrés avec 15 384 blessés et 1150 tués. Les mêmes statistiques précisent que les utilisateurs d’engins à deux roues motorisées, en majorité des jeunes, sont impliqués dans les accidents de la circulation routière, dans des proportions très inquiétantes.
Selon l’étude d’élaboration d’une stratégie nationale sur le port du casque au Burkina Faso, environ 72% des utilisateurs de motocycles impliqués dans les accidents de la circulation routière subissent des traumatismes crâniens. Elle fait ressortir que les traumatismes crâniens constituent la cause principale de décès chez les motocyclistes en cas d’accidents.
C’est donc dire que le port du casque est important pour la sécurité des utilisateurs d’engins à deux roues motorisées, puisqu’il réduit considérablement les risques de blessures graves, en atténuant la violence du choc sur la tête en cas d’accident.
En plus du port du casque, le respect des règles de la circulation routière est une nécessité vitale.
Nous devons agir ensemble, pour infléchir la courbe des statistiques des accidents de la circulation et réduire l’insécurité routière à sa plus simple expression. Il en va de la préservation des ressources humaines de notre pays et de la protection des futurs bâtisseurs de Nation.
La lutte contre l’insécurité routière constitue une priorité dans l’agenda du Gouvernement de la Transition. En effet, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, dans sa déclaration de politique générale, prononcée le 19 novembre 2022 à l’Assemblée Législative de Transition, s’interrogeait en ces termes : « Combien d’accidents de la route auraient pu être évités, des mutilations épargnées et des vies sauvées si chacun respectait simplement le Code de la Route ? Le Gouvernement veillera … à une application rigoureuse des différents textes encadrant la circulation routière.”
En tant que responsable du département en charge de la Sécurité Routière, j’invite tous les habitants du Burkina Faso à adhérer à l’action du Gouvernement, pour faire du port du casque de protection, du respect du code de la route, de la Sécurité Routière d’une façon générale, une réalité au quotidien au pays des Hommes intègres. On n’a qu’une vie. Il faut la protéger à tout prix.