La région du Centre-Sud a été désignée région invitée d’honneur à l’occasion de l’édition spéciale du Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou et de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (SITHO-VITHRO). Zoom sur ces potentialités.
La région du Centre Sud est limitée au nord par la région du Centre, à l’Est par les régions du Centre-est et du Plateau central, à l’Ouest par la région du Centre-ouest et au sud par le Ghana.
Elle est composée de trois (03) provinces, le Zoundwéogo, le Nahouri, et le Bazèga. Elle compte 16 communes rurales, 3 communes urbaines et 19 départements.
La région couvre une superficie de 11 327 km², avec une démographie de 788 341 habitants selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de l’institut national des statistiques et de la démographie (INSD) en 2019.
Les Moose, les Gourounsi (Kassena, Nakana) constituent les groupes ethniques de la région. La grande majorité des autochtones pratiquent essentiellement l’agriculture et l’élevage et le principal cours d’eau est le fleuve nakambé.
Selon le directeur régional de y culture, des arts et du tourisme de la région du Centre-Sud Didier Wandema Yaméogo, « le tourisme est un secteur qui contribue fortement au développement de notre pays en termes de promotion de notre patrimoine naturel et culturel, de retombées économiques, de création d’emplois, de développement d’infrastructures et de visibilité ».
A l’en croire, le SITHO VITHRO constitue un levier pour un développement durable du pays.
Selon lui, la région du Centre-Sud regorge de plus d’une vingtaine d’attraits touristiques.
A savoir le Pic du Nahouri d’une altitude de 447 mètres ; la ferme de démonstration de Wedbila, le campement de l’éléphant de Oualem et le ranch de gibier de Nazinga (97 000 ha pour la grande chasse et 20 000 ha pour le safari photos)
Il a aussi cité les habitats traditionnels sur lesquels l’on trouve des peintures murales des peuples Kasséna et Nakana ; le palais royal de Tiébélé : des forteresses construites dans un but défensif durant les périodes de guerre ; La mosquée de Nanyimi construite en 1850 ; La case de Bender, les danses djendjéré, warba.
A cela, l’on peut ajouter le djénéga et djongo; les polyphonies Nakana chantées par les femmes avec des battements de mains, le festival des femmes peintres à Tiébélé etc.
Du reste, la capitale de la région, Manga et les deux autres provinces abritent des infrastructures hôtelières modernes tel l’hôtel Le zanali présent à cette édition du SITHO offre des prestations de qualité pour le bonheur de la clientèle.