La 6e édition du Festival gastronomique ouest africain (FEGOA) qui a ouvert ses portes le vendredi 27 octobre 2023 se poursuit à Ouagadougou au Burkina. Un événement qui attire des milliers de festivaliers.
Par André-Martin Bado
Le palais de la jeunesse et de la culture, Jean-Pierre Guingané, continue de vibrer au rythme du Festival gastronomique ouest africain (FEGOA) au deuxième jour de son ouverture. Samedi 28 octobre 2023, l’ambiance est festive et conviviale.
A notre arrivée, des senteurs gourmandes nous donnent l’appétit. Sur les stands se trouvent une variété de mets savoureux.
Du tô, au poisson fumé en passant par du mafé, du couscous, du tiep, du poulet flambé, de l’attiéké et on en oublie. Bref, il y en a pour tous les goûts.
Les restaurateurs venus du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Nigeria, du Sénégal, du Togo et du Bénin se rivalisent d’ardeur. Et les festivaliers ont l’embarras de choix face à la variété des cuisines.
Comme ce festivalier, Hammed Ouédraogo, de nombreux autres interrogés s’extasient en ces termes : « c’est simplement magnifique»
Avis des exposants et restaurateurs
Au deuxième jour du festival, les exposants expriment leurs satisfactions. C’est le cas de Viviane Yabré, une exposante burkinabè qui a mis l’accent sur l’importance du FEGOA pour la promotion de la cuisine africaine.
«C’est l’occasion de faire connaître nos produits et nos savoir-faire», a-t-elle déclaré. Mme Yabré qui participe au festival pour la troisième fois a déjà remporté le prix du meilleur restaurant burkinabè en 2022.
Quant au chef Cyto, restaurateur togolais qui en est à sa quatrième participation se dit satisfait. Il considère le festival comme «un carrefour de la gastronomie ouest-africaine. Le lieu idéal pour faire connaître son restaurant et développer son activité».
Le chef Cyto est un habitué de ce festival. En 2022, il a remporté le prix du meilleur accueil au FEGOA
En ce qui concerne Marie-Louise Kouakou, restauratrice ivoirienne, elle est à sa première participation.
Cependant, elle dit être surprise par l’accueil réservé à sa cuisine. «Je ne m’attendais pas à ce que la cuisine ivoirienne soit aussi appréciée ici», dit-elle.
Pour Sirina Sawadogo, restauratrice burkinabè, elle dit ne pas se plaindre quand bien même, elle est à sa première participation.
Sa cuisine inspirée de celle du Nigeria attire les festivaliers. «C’est une cuisine très riche et variée», a-t-elle déclaré.
En tout cas, le promoteur du festival, Roland Batoua dit toute sa satisfaction pour avoir relevé ce défi cette année.
«Le FEGOA vise à promouvoir la cuisine africaine, l’objectif est de réunir la culture ouest-africaine dans un seul lieu.»
Il explique, par ailleurs, que des prix seront encore décernés aux restaurateurs venus de tous horizons même s’il reconnaît qu’il y a des difficultés en ce sens que « nous n’avons pas eu de réels accompagnements ».
«On tient le coup et nous espérons que notre travail sérieux pourra attirer des sponsors pour les événements à venir.»