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Suspension du meeting de la CGT-B : IB a-t-il dompté la terreur des régimes précédents ?

Publié le lundi 30 octobre 2023  |  Aujourd`hui au Faso
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© Autre presse par DR
Message du Chef de l’Etat, capitaine Ibrahim Traoré
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L’épistolaire du président de la délégation spéciale de Ouagadougou invitant «très respectueusement la CGT-B à surseoir» à son meeting du 31 octobre 2023 et à se joindre aux activités organisées par les autorités, cette correspondance a-t-elle fait mouche au niveau de cette centrale syndicale majeure ? Ou est-ce finalement par stratégie, par sagesse que la CGT-B a décidé de ne plus tenir ce rassemblement, qui aura fait couler beaucoup de salive et d’encre, et même malmené la cohésion sociale, par la sortie de personnes brandissant coupe-coupe et couteaux et menaçant de mort la CGT-B si jamais ses militants osaient sortir ce 31 octobre pour commémorer l’harmattan politique burkinabè qui déboulonna l’enfant terrible de Ziniaré ?

Historiquement, la CGT-B a toujours été une centrale qui s’est positionnée dans la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs. Elle a toujours été sur le pont en matière de lutte pour préserver les acquis et même en engranger, sur le plan travail. De Maurice Yaméogo à Roch Kaboré, la CGT-B, au-delà de la remise du cahier des doléances, chaque 1er mai, qui était devenu d’ailleurs un «rituel agaçant» dixit le «général» Tolé Sagnon, ex-patron de ce syndicat, au-delà de cette revendication principielle et cyclique, la CGT-B a souvent même côtoyé des partis politiques circonstanciellement pour une cause bien précise. Tel le cas du Collectif des organisations de masse, entre 1998-2000 dans l’affaire Norbert Zongo.

C’est dire que la CGT-B n’est pas une centrale syndicale jaune, et a toujours été là où il fallait être. Mais voilà pour cette suspension de son meeting, les interprétations vont être légions, car avec l’escalade alimentée par les porteurs de machettes et certains boutefeux sur la Toile, la CGT-B dont beaucoup sont moulés «rouge», comprendre, des PCRVistes détestent une chose : qu’on veuille leur imposer quelque chose, qui rentre dans leur rôle. Ils se rebiffent, se sentent morveux et se mouchent bruyamment ! C’est pourquoi, la CGT-B avait maintenu mordicus l’évènement de ce 31 octobre. En effectuant ce rétropédalage, la centrale, qui a toujours été le poil à gratter des régimes précédents a-t-elle été sensible aux mots du PDS, ou pour parler comme le Burkinabè Tartempion, a-t-elle été «domptée» par IB via, le PDS ? A l’arrivée, cela ressemble à une paix des braves qui fortifie la Nation burkinabè.
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