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Liberté de presse: La Namibie célébrée au Burkina Faso

Publié le lundi 23 octobre 2023  |  Libreinfo.net
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© Autre presse par DR
Liberté de presse: La Namibie célébrée au Burkina Faso
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Le comité d’organisation de la dixième édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) a eu lieu du 18 au 22 octobre 2023 à Ouagadougou, au Burkina Faso. La Namibie était le pays invité d’honneur de cette édition qui a réuni des hommes et femmes de médias de 33 pays africains.

La Namibie était à l’honneur de la dixième édition du FILEP à Ouagadougou. Le pays de l’Afrique australe a séduit le comité d’organisation par son classement au niveau africain depuis cinq ans.

La Namibie est le premier pays en Afrique depuis les cinq dernières années en matière de liberté de presse selon le classement de l’ONG Reporter sans frontières (RSF). Elle occupe le 24e rang au niveau mondial.

Ces performances ont valu au pays d’être récompensé à Ouagadougou, «Champion de la liberté de la presse».

A cet effet, le vice-ministre de l’information de la Namibie, Audrin Math a séjourné à Ouagadougou durant le FILEP avec une forte délégation de NBC News, la chaîne de télévision nationale.

Ce samedi soir, le 21 octobre 2023, le vice-ministre a reçu du comité d’organisation du FILEP un trophée et plusieurs gadgets. C’est Cheriff Sy, l’un des pionniers du FILEP qui a remis le trophée au vice-ministre Audrin Math.

Selon ce dernier qui s’est réjouit de cette marque de considération, «la liberté de presse en Namibie est constitutionnalisée. Aucun pouvoir ne pourrait la remettre en cause».

Les cérémonies d’ouverture et de clôture du FILEP ont été retransmises en direct sur la chaîne de télévision nationale de la Namibie.

La dixième édition du FILEP a lieu dans un contexte d’insécurité un peu partout sur le continent, mettant en mal la liberté d’expression et de presse. Plusieurs journalistes sont menacés ou tués et d’autres sont dans des prisons.

Au Burkina Faso, au Mali et au Niger des médias ont été suspendus par les dirigeants au pouvoir et le traitement de l’information remis en cause au «nom de la lutte contre l’insécurité liée au terrorisme».

Par Hakim Hien
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