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Meeting du 31 octobre : «La CGT-B aurait pu opter pour une autre forme de revendication plus pacifique » (Mouvement Citoyen de la Diaspora Burkinabè)

Publié le mercredi 18 octobre 2023  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par A.O
Médias publics : les agents en grève de 24 heures
Mercredi 7 septembre 2016. Ouagadougou. Les agents des médias publics ont déserté les rédactions et les administrations pour observer un mot d`ordre de grève générale de 24 heures pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail. Photo : une vue du bâtiment de la Bourse du travail de Ouagadougou
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L’annonce de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) de tenir un meeting le 31 octobre prochain pour interpeller l’autorité sur les faiblesses de la gouvernance actuelle fait des gorges chaudes. Pour le Mouvement Citoyen de la Diaspora Burkinabè, au regard du contexte sécuritaire, fragile, du pays, la CGTB aurait pu opter pour une autre forme de revendication plus pacifique. Lisez !


Par voie de presse, la confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) à la faveur de sa rentrée syndicale a informé l’opinion publique de la tenue le 31 octobre 2023 d’un meeting à la bourse du travail de Ouagadougou. Selon la centrale syndicale, l’objectif de ce meeting est d’interpeller l’autorité sur les faiblesses de la gouvernance actuelle.

Depuis l’annonce de la manifestation du 31 octobre, il est observé une levée de boucliers au sein de l’opinion contre la CGT-B. Notre organisation étant républicaine et très attachée à la cohésion sociale, elle se donne le droit à travers cet écrit de donner son opinion sur cette actualité qui risque de fortement ébranler le vivre ensemble et la stabilité du pays.

D’emblée, il est nécessaire de signifier que malgré la transition actuelle, l’autorité a décidé de rétablir la constitution. Ce qui signifie que le Burkina Faso demeure un pays démocratique respectueux des droits de l’homme. Partant de ce principe, il est honnête de reconnaître que la loi fondamentale actuelle donne le droit à la CGT-B de manifester son mécontentement sur des aspects de la gouvernance qu’elle ne juge pas bons.

Cependant, le contexte actuel du Burkina Faso, notre pays, est très complexe et difficile. Le pays subit une crise sécuritaire sans précédent dont les conséquences néfastes exigent de l’ensemble des citoyens de prioriser le dialogue social au détriment du rapport de force destructeur.

Pour le Mouvement des Patriotes pour la Reconquête du Territoire-MPRT, vue l’expérience organisationnelle de la CGT-B car créée depuis 1988, elle aurait pu opter pour une autre forme de revendication plus pacifique : solliciter une audience auprès de l’autorité pour présenter ses inquiétudes afin que le dialogue soit instauré dans l’intérêt supérieur du pays. Partant de cette analyse, nous jugeons le meeting inopportun.

L’annonce du meeting ayant suscité une levée de boucliers, nous proposons au gouvernement de mandater le ministre d’État chargé de la fonction publique, Mr Bassolma BAZIE, auprès de la CGT-B pour entamer un dialogue fécond afin que la paix et la cohésion sociale soient préservées. Le ministre Bassolma BAZIE étant un ancien responsable de la CGT-B, il dispose des atouts nécessaires pour parvenir à un compromis utile avec ses anciens camarades.

Il est primordial de sauvegarder coûte que coûte la paix et la cohésion sociale. Tout Burkinabè devrait travailler dans ce sens afin de favoriser la reconquête du territoire national.

Mouvement Citoyen de la Diaspora Burkinabè
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