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Burkina: «100% des personnes consultées souhaitent une réforme du code électoral», Ousmane Bougouma

Publié le mercredi 11 octobre 2023  |  libreinfo
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© Autre presse par DR
Burkina: «100% des personnes consultées souhaitent une réforme du code électoral», Ousmane Bougouma
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Le président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane Bougouma est allé remettre, au premier ministre Apollinaire Kyélem, le rapport général issu des «Journées d’échanges avec les forces vives des régions sur les réformes politiques, institutionnelles et administratives de la Transition».

Par Nicolas Bazié

Sur 21 réformes envisagées par le gouvernement, les forces vives des régions ont proposé en plus 25 autres réformes qui concernent 13 domaines. C’est du moins ce que révèle le rapport général issu des échanges avec ces forces vives dans les 45 provinces et 13 régions du pays.

Le 9 octobre, il est ressort de l’audience avec le premier ministre Apollinaire Kyélem que «ces réformes portent essentiellement sur les aspects politiques, institutionnels et administratifs».

Selon le Président de l’Assemblée Législative de Transition(ALT), Dr Ousmane Bougouma,
les forces vives des différentes régions ont expliqué la pertinence des réformes et des propositions.

« Par exemple, 100% des personnes consultées souhaitent une réforme du code électoral. Il en est de même pour le fichier électoral» a-t-il ajouté.

« Certaines propositions, contenues dans le rapport, souhaitent la suppression de certaines institutions. C’est le cas du Conseil économique et social (CES) que trois régions sur les treize espèrent voir supprimer. Il en est de même pour la CENI et le Médiateur du Faso que quatre régions sur les treize demandent leur suppression», a fait savoir le président de l’ALT.

84% des personnes consultées souhaitent une réforme de la constitution actuelle, précise-t-il, expliquant que ces personnes trouvent qu’elle n’est pas en phase avec les réalités du pays.

« Ils estiment que le Burkina Faso doit disposer d’une loi fondamentale qui reflète les valeurs traditionnelles de ses populations», conclut Dr Ousmane Bougouma.
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