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Burkina : des officiers suspendus après un coup d’état manqué

Publié le samedi 7 octobre 2023  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
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Huit officiers sont suspendus des rangs de l’armée burkinabè, selon un premier arrêté signé par le ministre de la Défense alors qu’un autre suspend trois militaires dont deux adjudants et un sergent-chef.

La mesure de suspension prend effet pour compter du 04 octobre 2023.

Si les raisons de ces suspensions restent inconnues, elles interviennent une semaine après que l’armée a déjoué une tentative de coup d’État.

Selon les informations de APA, ils sont soupçonnés de vouloir renverser le pouvoir du capitaine Traoré.

Parmi les militaires suspendus, figurent quatre gradés interpellés le 27 septembre, à en croire le magazine Jeune Afrique. Il s’agit du commandant Abdoul Aziz Aouoba, qui dirigeait le Commandement des opérations spéciales (COS), du lieutenant-colonel Boubacar Keïta, directeur de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC), du lieutenant-colonel Cheick Hamza Ouattara, commandant de la légion spéciale de la gendarmerie nationale, et du capitaine Christophe Maïga, commandant adjoint de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (Usign).

Le commandant de gendarmerie Cheick Omar Ouédraogo qui, toujours selon JA, s’est lui-même rendu à la justice militaire, est également visé par cette mesure.

Trois autres officiers suspendus, eux, sont considérés comme étant « en fuite » et les autorités de la transition burkinabè les recherchent toujours activement. Il s’agit du lieutenant-colonel Roméo Ouoba, figure respectée et appréciée des forces spéciales, et des commandants Sékou Ouédraogo et Mahamadi Belem, membres de l’Agence nationale de renseignement (ANR).

La suspension de ces huit officiers est une mesure administrative conservatoire qui devra être définitivement tranchée par le ministère des Armées dans un délai de quatre mois.

Le parquet militaire de Ouagadougou avait annoncé l’arrestation de six officiers de l’armée, accusés de « complot contre la sûreté de l’État », quelques jours après que le gouvernement a affirmé avoir déjoué « une tentative de coup d’état avérée».

SD/ac/APA
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