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Burkina Faso : les syndicats des enseignants annoncent une grève le 4 octobre
Publié le mardi 1 octobre 2013   |  Xinhua


Activités
© aOuaga.com par AO
Activités gouvernementales : Le representant du ministre de l`enseignement superieur du Burkina Faso Mr Tapsoba inaugure plusieurs ecoles et le CEG
Samedi 6 octobre 2012. Ouagadougou


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OUGADOUGOU - En prélude à la journée mondiale de l'enseignant célébrée le 5 octobre, les organisations syndicales de l'éducation du Burkina Faso ont annoncé au cours d' une conférence de presse, lundi à Ouagadougou, une grève de 24 heures pour le 4 octobre prochain.


Selon les initiateurs de ce mouvement, cette grève est une façon pour eux de commémorer la Journée mondiale de l'enseignant et de solliciter du gouvernement l'examen de leur plateforme revendicative.

De l'avis des syndicats, cette journée de protestation sera ponctuée de manifestations publiques sur toute l'étendue du territoire national dont une marche-meeting qui partira de la Bourse du travail vers les ministères en charge des enseignements.

Cette journée mondiale de l'enseignant est placée cette année sous le thème "Les enseignants et les enseignantes prennent l' initiative en faveur de l'éducation de qualité".

La pertinence du choix de ce thème, a expliqué le secrétaire général du Syndicat national des enseignants africains du Burkina (SNEAB), Séma Blegné, réside dans le fait que les enseignants doivent impérativement prendre conscience de la nécessité de se mettre en première ligne dans la bataille pour l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail, ainsi que pour celles des élèves et étudiants.

Les syndicats entendent à travers la journée de protestation, interpeller le gouvernement sur le "drame" que vit le secteur de l' éducation en général, et sur ce que les syndicats appellent des innovations aventuristes, notamment le transfert du préscolaire et du post-primaire au MENA.

Les organisations syndicales de l'éducation demandent également l'examen des 11 points de leur plateforme minimale axée sur la question du statut des revenus des personnels de l'éducation, les conditions de travail des acteurs et la qualité de l'éducation.

De l'avis des syndicats, cette grève de 24 heures sonne comme un avertissement si leur plateforme n'est pas examiner de façon minutieuse par le gouvernement afin d'éviter des turbulences inutiles à un système éducatif déjà mal en point.

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