Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a assisté ce lundi, à l’audience solennelle marquant la rentrée 2023-2024 des différentes juridictions de notre pays.
Le Premier président de la Cour de cassation, Mazobé Jean KONDE a traduit la reconnaissance de l’ensemble des acteurs de la justice au Chef de l’État. Ils interprètent, « votre présence comme étant le signe de l’intérêt vif et soutenu que vous portez à l’institution judiciaire et à ceux qui l’incarnent », a-t-il soutenu.
Placée sous le thème : « Le traitement judiciaire des infractions économiques et financières : état des lieux et perspectives », cette cérémonie de rentrée judiciaire a été une occasion pour les acteurs des différentes juridictions de revisiter les efforts entrepris pour lutter contre les crimes économiques.
« La création et la mise en place des pôles judiciaires spécialisés dans la lutte contre les infractions économiques et financières et le crime organisé participent, aux côtés des juridictions préexistantes et des structures d’appui spécialisées, de la volonté des plus hautes autorités de ce pays de faire de la lutte contre ce fléau, leur cheval de bataille », a indiqué le Premier président de la Cour de la cassation.
Le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina, Me Siaka NIAMBA a, dans sa plaidoirie, soutenu la nécessité d’étendre les pôles judiciaires spécialisés à la répression des infractions économiques et financières et à la criminalité organisée dans les chefs-lieux des régions afin de rapprocher encore plus la justice du justiciable.
Il a également plaidé pour plus d’intégrité, de probité, d’impartialité, d’incorruptibilité et de compétences des acteurs de la justice pour « une justice, véhicule de bonne gouvernance et de développement économique ».
Me Siaka NIAMBA a rappelé que le ferme et résolu engagement du Chef de l’État « à mener ce vaillant peuple à la victoire finale est un sacerdoce, un courage légendaire que le Barreau du Burkina Faso salue avec respect et considération ».
Cette rentrée judiciaire a connu la présence du Président de la Cour suprême de la République du Mali, Terah FATOMA.