Faux et usage de faux documents : Fin d’activités illicites d’un réseau de faussaires #aOuaga

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Faux et usage de faux documents : Fin d’activités illicites d’un réseau de faussaires

Publié le mardi 1 octobre 2013 | L’Observateur Paalga

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Faux et usage de faux documents : Fin d’activités illicites d’un réseau de faussaires

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Les membres d’un réseau de faussaires spécialisés dans l’établissement de faux documents viennent d’être arrêtés à Ouagadougou. A l’issue d’une conférence de presse animée par le lieutenant Issa Paré, commandant de la compagnie de gendarmerie du Kadiogo, et l’adjudant-chef Abdoulaye Sawadogo, commandant de la brigade ville de Kosyam, ils ont été présentés aux représentants des médias le 30 septembre 2013.

Nombreux sont aujourd’hui ceux qui empruntent des raccourcis pour parvenir à leur fin dans la société. Si certains sont de simples victimes d’individus partisans du gain facile, d’autres sont par contre des complices bien au courant des pratiques illégales de leurs acolytes avec qui ils se rendent coupables de grands délits. A la suite d’une information fournie par une personne digne de foi le samedi 21 septembre 2013, la brigade ville de Kosyam a appris que des individus faisaient dans le faux et usage de faux documents. Leur domaine de prédilection, la délivrance de faux permis de conduire moyennant la somme de 40 000 francs CFA. Ayant reçu le message 5 sur 5, la sous-unité a donc organisé une opération pour mettre le grappin sur les suspects.

Le dimanche suivant, elle a alors interpellé un certain Kogobila Mando, dit Ali. Celui-ci était en attente d’un de ses clients pour le versement du reliquat d’une somme qui lui était due dans le cadre de l’établissement d’un faux permis de conduire. Le sieur Mando, interrogé, citera Cheick Ahmed Maranga qu’il dit être le cerveau de l’affaire. Les investigations permettent l’interpellation le même jour de ce dernier. Une fouille sommaire de sa personne permet de découvrir sur lui deux autres faux permis de conduire. Une perquisition à son domicile sis au secteur 27 de la capitale permettra la découverte d’un sac d’écolier contenant un lot de faux diplômes de BEPC, BEP, CAP et CEP ; des imprimés vierges de permis de conduire ; de faux visas déjà scannés ; des cachets (ministère des Transports Terrestres et maritimes) ; des photos de personnes ayant déjà obtenues de faux permis ou de visas de sa part.

Avec une technique dont lui seul connaît le secret, le cerveau du réseau, qui a reconnu les faits à lui reprochés, avoue avoir réussi à faire partir en Europe beaucoup de gens grâce aux faux visas Schengen. Présentement, sept personnes concernées par ce deal sont entre les mains de la gendarmerie. Elles seront très prochainement présentées au procureur qui décidera de leur sort. L’enquête, selon le commandant de la compagnie, le lieutenant Issa Paré, a été concluante grâce à la collaboration de personnes de bonne volonté au sein de la population. Tout en les remerciant sincèrement, il invite l’ensemble des citoyens à collaborer davantage avec les forces de sécurité afin qu’elles puissent venir à bout de l’insécurité. Ils disposent pour cela de numéros verts auxquels ils peuvent appeler gratuitement. Il s’agit du Centre national de veille et d’alerte (CNVA) : 10 10 ; de la Police nationale : 17 ; de la Gendarmerie nationale : 16

Dassanbsba

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