Coopération : « si les partenaires ne sont pas sincères, le partenariat est rompu», Capitaine Ibrahim Traoré

Publié le dimanche 1 octobre 2023 | libreinfo.net

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Situation sécuritaire : les femmes du Burkina s’engagent aux côtés du Président de la Transition
Ouagadougou, 18 juillet 2023. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé ce mardi dans la matinée avec des représentantes des femmes du Burkina.

Dans un entretien diffusé à la télévision nationale le 29 septembre 2023, le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré est revenu sur les partenariats que le Burkina Faso a noué avec certains pays.

Par Nicolas Bazié

Qu’est-ce qui ne va finalement pas dans le partenariat avec la France ? A demandé à savoir le journaliste Ismaël Ouédraogo de la télévision Burkina info.

La réponse du capitaine Ibrahim Traoré est restée la même avec la même dénonciation : il y a des partenaires qui ne sont pas sincères. «Si les partenaires ne sont pas sincères, le partenariat est rompu», a déclaré le chef de l’État.

Il a par exemple soutenu qu’avec la France et les États-Unis, « nous avons des soucis pour obtenir des armes». « Ils refusent de nous vendre ce qui est létal. Pourtant, c’est ce que l’ennemi utilise pour nous tuer», se désole-t-il.

Par contre, selon lui, avec la Russie, c’est le contraire. «La plupart de notre équipement militaire est russe», affirme le capitaine Ibrahim Traoré.

Le journaliste tente de faire comprendre au capitaine que la Russie pourrait aussi être impérialiste. Peine perdue. Au capitaine de faire savoir ceci : « La Russie n’a jamais colonisé un pays. Avez-vous connaissance d’un pays (Afrique) qui a été colonisé par la Russie ? Il ne faut pas comparer les pays. Les Russes sont anti-impérialistes».

Comme pour dire que la coopération avec la Russie se porte bien. Il faut noter que le 1er septembre 2023, le capitaine Traoré et une délégation russe ont eu à échanger au palais de Koulouba à Ouagadougou, sur la coopération militaire.

Une coopération qui implique « la formation des élèves officiers et des officiers burkinabés à tous les niveaux, y compris les pilotes en Russie ».

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