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Grand entretien avec le Chef de l’Etat : « Nous n’allons jamais briser la confiance du peuple » (Capitaine Ibrahim Traoré)

Publié le samedi 30 septembre 2023  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Message de Noël du Chef de l`État : « Que la naissance du Christ renforce notre élan commun de reconquête de la Paix » (Capitaine Ibrahim Traoré)
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A l’occasion du premier anniversaire de la Transition, son président, Chef de la Nation, le capitaine Ibrahim Traoré a accordé un grand entretien à trois journalistes. Il s’agit de Ruth Ouattara de la RTB télé, d’Ismaël Ouédraogo de la télévision Burkina Info et de Paténéma Oumar Ouédraogo du quotidien d’Etat Sidwaya. Ils ont abordé avec le numéro 1 de la transition plusieurs préoccupations relatives à la gouvernance actuelle du pays, à la lutte contre l’insécurité ; à la tenue des élections ; à la liberté d’expression et à la coopération. Parlant du pouvoir, le président du Faso a tenu à préciser qu’il ne lui appartient pas. « Ce n'est pas mon pouvoir, c'est le peuple. C'est le peuple qui a décidé que nous soyons là et nous n’allons jamais briser la confiance de ce peuple», a t-il relevé. A cet effet, le capitaine Traoré a indiqué que tout le monde doit soutenir les efforts du gouvernement pour une bonne gestion du pays, estimant que ceux qui ne peuvent pas le soutenir devraient s’abstenir de critiquer au risque d’aller toucher du doigt la réalité du front. « Toute personne qui voudrait se mettre en travers de la marche de ce peuple, il n'y aura pas de sentiment. Ça, c'est terminé. Nous avons assez sensibilisé, nous avons assez parlé aux gens…S’il le faut, tout le monde ira au front », a t-il martelé. Concernant d’ailleurs cette lutte contre le terrorisme, le grand interviewé a confié que c’est toujours le début. « On est toujours à l'introduction. On n'est même pas à 10 % d’bord », a-t-il indiqué avant de souligner que ses prédécesseurs n’avaient pas préparé la guerre. « On a essayé de savoir qu’est-ce qui y avait dans nos soutes, il n’y avait rien. On ne pouvait pas trouver 200 Kalachnikov en resserve », a t-il regretté. Mais le capitaine Traoré a assuré que la transition a acquis des équipements de combat. « Nous avons peut-être 10 000 fois cette quantité aujourd’hui », a-t-il confié.

Qu’en est-il des tentatives de déstabilisation que la Transition ne cesse de déjouer et de dénoncer.

« Ce sont des choses que nous vivons depuis le 1er jour. Mais on s'était dit que c'est logique, lorsque nous nous sommes révoltés. 2, 3 mois, certains peuvent ne pas être contents. Mais à un moment donné, il faut que les gens arrêtent. Ce n'est pas comme si on ne les connaissait pas, nous les connaissons », a t-il prévenu.

La Transition va-t-elle respecter le calendrier établi, organiser les élections et remettre le pouvoir aux civils ? Sur ce point, le capitaine s’est voulu clair : « Les élections ne sont pas une priorité pour nous. C’est la sécurité qui est une priorité. Il n’y aura pas d’élections uniquement concentrées à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ».

Halima K
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