Dans un article intitulé, « Au Burkina Faso, la grogne monte dans les casernes », le Journal Jeune Afrique fait cas d’un mouvement d’humeur qui aurait « gagné des garnisons militaires le 20 septembre » dernier. Le gouvernement, à travers son porte-parole, Jean Emmanuel Ouédraogo, dans c communiqué, dément et regrette « ces informations totalement infondées et malveillantes ».
"Le Gouvernement burkinabè s’indigne d’un article tendancieux publié ce jeudi 21 septembre 2023 sur le site du journal Jeune Afrique dans lequel ledit journal tente de faire croire que « Au Burkina Faso, la grogne monte dans les casernes ».
Avec ce titre affabulatoire germé sous la plume d’un journaliste de Jeune Afrique et entériné par sa rédaction, le journal se perd en conjectures sur « un mouvement d’humeur » supposé qui aurait « gagné des garnisons militaires le 20 septembre » dernier.
Il tente même de crédibiliser ce tissu de mensonges en référant à de prétendues « sources militaires et sécuritaires », or de toute évidence, absolument rien de ce qui est avancé par Jeune Afrique ne correspond ni à la vérité ni à des faits établis.
Le Gouvernement regrette ces informations totalement infondées et malveillantes.
Il rassure l'opinion qu'aucune grogne n'a été observée dans une quelconque caserne des Forces Armées burkinabè pour quelques raisons que ce soit.
Bien au contraire, les Forces de Défense et de Sécurité, soutenues par les Volontaires pour la Défense de la Patrie et par l’ensemble du peuple burkinabè demeurent résolument engagées dans l’accomplissement de leur devoir et s’acquittent avec détermination de leurs missions de reconquête du territoire national et de protection des populations et de leurs biens.
Le Gouvernement burkinabè invite Jeune Afrique à plus de sérieux et de responsabilité dans le traitement de l’information. Autant il reste attaché au respect de la liberté de presse, autant il s’insurgera chaque fois que des médias traitant de l’actualité au Burkina Faso prendront des libertés avec l’éthique et la déontologie professionnelle."
Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement.