Un mouvement d’humeur a gagné des garnisons militaires le 20 septembre avant d’être finalement contenu. Ces dernières semaines, le régime du capitaine Ibrahim Traoré se montre particulièrement sur ses gardes.
L’affaire a été suffisamment sérieuse pour que certains se demandent si un nouveau coup d’État n’était pas en gestation au Burkina Faso. Selon plusieurs sources militaires et sécuritaires jointes par Jeune Afrique, des mouvements d’humeur ont eu lieu mercredi 20 septembre dans la soirée dans différents camps militaires – y compris au camp Sangoulé Lamizana de Ouagadougou – avant d’être finalement contenus.