Les journaux burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée essentiellement par le vote, la veille, à l’Assemblée législative de transition (ALT), de la loi autorisant le Burkina Faso à envoyer un contingent militaire en république du Niger.
Le quotidien national Sidwaya laisse lire en première page : « Envoi d’un contingent militaire au Niger : Les députés donnent le feu vert ».
Le journal rapporte que l’Assemblée législative de transition (ALT), au cours de sa séance plénière du mardi 19 septembre 2023 à l’hémicycle, a adopté quatre projets de loi parmi lesquels, celui portant autorisation d’envoi d’un contingent militaire burkinabè en République du Niger.
A ce sujet, le journal privé Le Quotidien affiche : « Envoi d’un contingent militaire burkinabè au Niger : la représentation nationale donne son quitus », là où Le Pays, autre quotidien privé, mentionne : « L’ALT donne son feu vert ».
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il arbore en manchette : « Envoi d’un contingent burkinabè au Niger : Les députés ouvrent la voie ».
« Quitus du parlement burkinabè pour l’envoi d’un corps expéditionnaire au Niger : Parce que c’est Niamey, parce que c’est Ouaga ! », titre, pour sa part, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui consacre son éditorial à cette actualité.
Le journal rappelle qu’« annoncé à grands coups médiatiques, répété comme un mantra par le capitaine IB (Ibrahim Traoré, président de la Transition, Ndlr) et plusieurs de ses proches collaborateurs, le soutien militaire au Niger est devenu un impératif catégorique pour le Burkina Faso ».
De l’avis de l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, sur le plan de la casuistique et bien d’autres considérations, d’aucuns peuvent trouver à redire.
« C’est un choix d’un pouvoir de Transition, militaire de surcroit et qui a opté de faire dans le changement, quitte à casser des codes, à rebuter, à créer des inimitiés inextinguibles, mais le MPSR 2 semble décider à faire ce qu’il estime être son devoir, et bénéfique pour le Burkina Faso », s’empresse-t-il d’ajouter.
Et de conclure que « les Burkinabè jugeront l’Histoire surtout seul maître in fine, portera sa sentence sans appel et sans repentir ! ».