Avant de quitter New York pour Ouagadougou, le Président du Faso a dressé le bilan de son séjour américain dans un face à la presse burkinabè, le 27 septembre 2013.Blaise Compaoré a évoqué les acquis de son séjour sur les plans de la coopération bilatérale, des questions multilatérales et de ses contacts avec le secteur privé.A cette occasion, le Chef de l’Etat a déclaré être très satisfait des nombreux contacts avec les autorités américaines et les Américains de diverses associations, intéressées à comprendre comment l’Afrique peut mieux sortir de l’instabilité et des conflits, à travers le dialogue, les médiations…La grande satisfaction de Blaise Compaoré se trouve également dans sa participation à la 68è session de l’Assemblée générale de l’ONU, qui a permis de faire l’état des lieux de la paix, de la démocratie et du développement dans le monde ; une occasion pour le Burkina de traduire sa vision et ses attentes aux nations unies.Le programme du Millénium challenge Account-Burkina (MCA) sera-t-il reconduit ?« Nous avons reçu des félicitations pour le parcours que nous avons effectué dans ce partenariat avec les Etats-Unis, mais il reste encore quelques mois pour achever ce premier Compact. Nous avons encore des tâches à accomplir en vue d’atteindre un niveau de confiance supplémentaire auprès des Américains pour que notre 2è Compact voit le jour, et que nos besoins d’investissements obtiennent satisfaction », a indiqué Blaise Compaoré.
Le Président du Faso est-il disponible pour d’autres médiations comme au Kenya ou en République Centrafricaine ?
Le Chef de l’Etat répond n’être pas « demandeur d’emploi en matière de médiation », mais face aux sollicitations, le Burkina Faso est prêt à accompagner les pays en difficulté vers la paix, à s’investir dans le règlement des conflits.
En tous les cas, ce qui est important dans les médiations, selon Blaise Compaoré, c’est « la connaissance profonde de la région, des données sociologiques, socio-politiques des zones de conflits… ».
Et le Chef de l’Etat a dit avoir des expériences, des principes et une connaissance personnelle des acteurs du terrain, qui peuvent être utiles aux autres médiateurs, et aux pays en difficultés situés hors de la sous-région ouest-africaine.
Quelles retombées pourraient avoir les contacts de Blaise Compaoré avec les investisseurs américains ?
L’Afrique est un continent d’avenir, de grande destination pour les investissements, qui peut tirer la croissance mondiale, selon le Président du Faso, et les investisseurs américains sont disposés à regarder vers des pays comme le Burkina. Ce qui les intéresse c’est d’avoir des garanties, de la confiance et « les réformes réalisées au Burkina permettent au pays d’être un réceptacle positif aux investissements extérieurs, particulièrement américains ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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