Des revendications syndicales planent sur la rentrée scolaire 2013-2014 au Burkina Faso fixée ce 1er octobre.
Au moment où élèves et parents s'activent pour la reprise des classes, le Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS), proteste contre le rattachement du préscolaire et du post-primaire au ministère de éducation nationale et de l'Alphabétisation (MENA).
La demande de suspension de cette mesure a été émise samedi dernier à Ouagadougou, lors du 22e congrès ordinaire dudit syndicat.
Avant le SNESS, une dizaine de syndicats de l'enseignement au Burkina Faso avaient, à travers une lettre adressée au président du Faso, annoncé leur volonté d'aller en grève le 4 octobre pour exiger du gouvernement, la satisfaction d'un certain nombre de doléances.
Ces organisations syndicales exigent l'arrêt du processus du transfert du préscolaire et du post-primaire au MENA, en attendant de réunir les conditions nécessaires à sa mise en œuvre et l'adoption d'un statut particulier des personnels de l'éducation nationale, ainsi que l'institution d'une indemnité spéciale de logement pour ces derniers.
Ils veulent également l'allocation de moyens conséquents aux encadreurs pédagogiques de tous les ordres d'enseignement pour l'exécution de leurs missions et l'achèvement de la relecture de la convention collective de l'enseignement privé, ainsi que le contrôle des établissements privés relativement au respect des cahiers de charges et aux frais de scolarité.
Les autres points de revendication portent sur le respect des effectifs dans les classes, l'octroi d'un trousseau pédagogique aux enseignants, la prise en charge des maladies professionnelles et accidents de travail, etc.
Les Universités publiques du Burkina Faso ouvrent également leurs portes ce 1er octobre.