Emmanuel Macron a par ailleurs affirmé qu’un retrait des troupes françaises ne pourrait avoir lieu qu’à la demande du président renversé, Mohamed Bazoum.
Les tensions entre Paris et Niamey ont donné lieu à une nouvelle passe d’armes ce week-end. Tout en continuant de refuser un retrait rapide de ses troupes du Niger, la France a démenti les accusations portées samedi 9 septembre par la junte, qui lui reproche de « déployer ses forces dans plusieurs pays de la Cedeao [Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest] dans le cadre de préparatifs d’une agression contre le Niger, qu’elle envisage en collaboration avec cette organisation communautaire ».
Après le coup d’Etat du 26 juillet, la Cedeao avait brandi la menace d’une intervention militaire comme dernier recours en cas d’échec des négociations, afin de rétablir l’ordre constitutionnel, de libérer le président renversé Mohamed Bazoum et de le restaurer dans ses fonctions. Une décision soutenue par la France, qui compte environ 1 500 soldats au Niger.... suite de l'article sur LeMonde.fr