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Pourquoi le Burkina soutient le Niger (Capitaine Traoré)

Publié le samedi 9 septembre 2023  |  Agence de Presse Africaine
Rémunération
© aOuaga.com par DR
Rémunération des membres de la Transition : le Chef de l’Etat décide de garder son salaire de Capitaine
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Dans un entretien réalisé, le 31 août 2023 et diffusé mercredi soir sur la télévision nationale, le Président de la Transition burkinabè, est revenu sur le soutien de son pays aux militaires qui ont pris le pouvoir au Niger. La première raison évoquée par le capitaine Ibrahim Traoré est la proximité entre les différents pays de l’Afrique de l’ouest.

« Si vous partez à Niamey et que vous vivez un peu ; vous revenez à Fada par exemple, vous vivez un peu, vous allez toujours vous croire dans la même la ville. Nos peuples sont les mêmes, ça c’est une réalité. En Afrique de l’ouest, ce sont les mêmes peuples. Mais c’est ce que les gens refusent de comprendre », a-t-il expliqué.

Aussi, il a estimé que les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) contre les nigériens sont « plus que des sanctions inhumaines ».

« Quand on pense que ce sont des gens qui parlent des droits de l’homme et qui appliquent ces sanctions à un peuple, l’empêcher de se nourrir, l’empêcher de se soigner, de quel droit est-ce qu’on parle ? », s’est interrogé le capitaine Traoré.

Pour lui, « c’est un devoir » pour les Burkinabè, parce que les Nigériens sont « nos frères ». « S’ils ont faim et que nous en avons à manger, nous allons leur donner, c’est le principe de base en Afrique. Lorsqu’il y’en a pour un, il y’en a en pour deux », a-t-il rappelé.

La dernière raison est d’ordre sécuritaire. Le Chef de l’Etat a indiqué que le Burkina et le Niger sont liés par la lutte contre le terrorisme.

« Si on laisse le Niger se désintégrer, c’est que nous n’avons pas appris de la situation de la Libye (…). Cette fois-ci, nous disons non ; car nous avons compris la leçon et cela ne va pas arriver une 2e fois, la sécurité du Niger, c’est notre sécurité », a insisté le capitaine Traoré.

Mercredi dernier, le gouvernement de Transition a approuvé, un projet de loi pour l’envoi d’un contingent militaire au Niger, alors que la Cédéao menace d’y intervenir, pour déloger les nouvelles autorités soutenues par Ouagadougou et Bamako.

Au lendemain de la prise de pouvoir par la junte militaire, et suite à la décision des Chefs d’Etat de l’organisation communautaire d’activer la force en attente pour intervenir au Niger, Bamako et Ouagadougou ont mis en garde que « toute intervention militaire contre le Niger sera considérée comme une déclaration de guerre » par les deux pays.

SD/ac/APA
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