Le ministre en charge de la Cuture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a indiqué, jeudi, que le gouvernement du Burkina Faso privilégie «la culture comme facteur de riposte et de résilience» en plus des actions militaires, pour faire face à la crise sécuritaire et ses conséquences qui affectent le quotidien des Burkinabè, a constaté l’AIB.
« En réponse à cette crise sécuritaire qui nous est imposée avec son corollaire de détresse humanitaire, le gouvernement de Transition a privilégié, en plus des actions militaro-sécuritaires, la culture comme facteur de riposte et de résilience», a déclaré le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
M. Ouédraogo s’exprimait jeudi à Manga, à l’occasion du lancement d’une série de formations aux métiers d’art et d’artisanat d’art organisée par le gouvernement au profit de 500 personnes déplacées internes à travers le pays.
La teinture, le batik, le perlage, la saponification traditionnelle et le jeu d’acteurs sont, entre autres, les métiers concernés par ces sessions.
Pour Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, au-delà de l’assistance dont bénéficient les personnes déplacées internes de la part du gouvernement de la Transition, «la dynamique est de les accompagner à pouvoir être autonomes».
Et dans ce sens, « l’art et l’artisanat d’art sont des secteurs porteurs qui offrent des opportunités permanentes d’apprentissage de métiers et qui restent des alternatives majeures dans la promotion de l’auto-emploi», a-t-il dit.
«Dans ces moments difficiles de l’histoire du Burkina Faso, les mécanismes endogènes inspirés de nos valeurs sont déterminants dans la diversification des sources d’emplois et de création de richesse», a ajouté le ministre.
Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a invité les bénéficiaires à une pleine participation et à l’assiduité pour que l’apprentissage puisse produire les effets escomptés.
Depuis huit ans, le Burkina Faso est en proie à une crise sécuritaire et humanitaire, causée par des terroristes.