Plus de 2000 chercheurs et professionnels miniers sont attendus à la 5ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) prévue du 28 au 30 septembre 2023, à Ouagadougou, après quatre ans de suspension, a annoncé le ministère en charge des Mines, mardi, à APA.
Confronté à une crise sécuritaire liée au terrorisme et à une instabilité politique marquée par deux coups d’Etat en une année, quatre des treize mines industrielles ont fermé leurs portes.
Le pays veut donc, améliorer la visibilité du secteur minier local afin d’attirer de nouveaux investisseurs, dans un contexte de baisse de la production d’or.
« Dans ce contexte, il est impératif de maintenir un bon niveau de compétitivité de notre secteur minier. Donc la tenue de cette édition vise à la fois à rassurer nos partenaires actuels et attirer d’autres investisseurs dans ce secteur qui fait partie des plus résilients de notre économie dans le contexte actuel », a indiqué Jean-Baptiste Kaboré, secrétaire général du ministère en charge de l’Energie, par ailleurs président du comité d’organisation.
Les participants vont échanger sur la stratégie à mettre en œuvre afin de booster l’exploitation minière pour impacter le développement des économies locales en Afrique.
« Des rencontres B2B, des expositions et des visites sur un site minier et un site touristique ou de carrière est inscrit au programme », a ajouté le président du comité d’organisation.
Le secteur minier a représenté 16 % du PIB du Burkina Faso en 2020. En 2022, le Burkina Faso est arrivé 3ème au classement des producteurs ouest-africains d’or, avec 57,76 tonnes livrées par ses mines.