Selon la Cour européenne des droits de l’homme, Paris doit réexaminer le décret autorisant l’extradition du frère de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, mis en cause dans l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, en 1998.
Poursuivi au Burkina Faso pour des faits « d’incitation à assassinats » du journaliste d’investigation Norbert Zongo et de trois hommes qui l’accompagnaient, le 13 décembre 1998, François Compaoré a été arrêté le 29 octobre 2017 à l’aéroport français de Roissy en exécution d’un mandat d’arrêt international lancé par Ouagadougou.
Le lendemain, le Burkina Faso avait demandé à la France son extradition, et donné par la suite à Paris des garanties selon lesquelles, même si le frère de l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré était condamné à mort par un tribunal indépendant, la peine ne serait pas mise à exécution.... suite de l'article sur Jeune Afrique