Les ministres Bassolma Bazié et Joseph André Ouédraogo sont allés encourager les équipes chargées du traitement des dossiers liés à la carrière des agents du ministère de l’éducation nationale. Sur ce site que le ministère de la fonction publique abrite en son sein, ils avaient pour objectif de lever les goulots d’étranglement de l’opération casiers vides.
Au constat, le ministre Joseph André Ouédraogo a loué les efforts des agents mobilisés de différents ministères pour que le « train n’arrive plus en retard ». Il a déclaré que « Les équipes sont à pied d’œuvre pour régler des questions qui tiennent à cœur les travailleurs, notamment du MENAPLN. Il s’agit des questions liées aux reclassements, aux bonifications et aux départs à la retraite. Nous sommes venus, on les a vues, elles sont véritablement en train de travailler. Elles sont en train de tout faire pour que désormais, le train arrive à l’heure ».
Et à en croire le directeur des ressources humaines, Alassane Ouattara, les choses avancent fort bien. Pour un effectif de départ de 46 667 agents, 33 213 ont été effectivement avancés et sont en attente, 13 454 agents. La situation des titularisations est nettement meilleure car des 5 032 soumis, il ne reste plus que 120 à évacuer.
Au sujet du reclassement CAP, le DRH présente 8 783 agents à reclasser dont 3 280 ont leur acte signé ou en cours de signature, pour 5 503 agents restants. Le traitement des dossiers de reclassement CSAPé, ont cours depuis le 16 août et va concerner 27.434 agents.
Le ministre d’Etat et ministre en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié a fait savoir que « nous devons mettre les travailleurs dans leurs droits… D’ici la rentrée, que ces dossiers soient traités et clos ». Il justifie le mauvais rendement et la corruption dans les services publics par la non satisfaction du droit des agents.
Les équipes ont souligné les difficultés qu’elles rencontrent au cours de l’opération, mais les deux ministres ont expliqué qu’il faut qu’à un moment, on arrête de se réfugier derrière les lourdeurs administratives en préconisant « au cas spécifique, traitement spécifique ». « l’Etat est redevable a beaucoup d’agents, il faut évacuer la dette sociale », a reconnu Bassolma Bazié.