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Visite de travail du président du Faso aux Etats Unis: Blaise Compaoré, « Colibri de la paix » mondiale
Publié le lundi 30 septembre 2013   |  L’Hebdomadaire


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© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré, a fait le bilan de son séjour aux Etats-Unis le 27 septembre 2013 aux journalistes burkinabè de sa délégation


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Arrivée à Washington dans la nuit du jeudi 19 septembre, Blaise Compaoré a achevé sa visite de travail ce vendredi. Un séjour d’une semaine au cours de laquelle le président du Faso a participé à un panel organisé par le groupe africain américain du congrès, le Black caucus, animé une conférence publique au Wilson W. Center, avant de se voir décerner le Prix du leadership africain de l’année 2013 par le GB Group Global du docteur Gloria B. Herndon. A New York, le président du Faso a délivré un message à la 68e Assemblée générale des Nations Unies, sur la paix et la sécurité dans le monde, accordé une série d’audiences et a été lui-même reçu par le Secrétaire d’Etat à la Défense, Charles Chuck Hagel, par l’émir du Qatar et par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban ki- Moon.

Après un séjour de quatre vingt seize heures à Washington, le président du Faso est arrivé à New York le lundi 23 septembre dans l’après midi. Il devait assister le lendemain matin à l’ouverture officielle de la 68e Assemblée générale des Nations Unies aux côtés de Ban ki- Moon et de bien d’autres chefs d’Etats.

Dans le cadre de cette 68e session de l’Assemblée générale de l’ONU, le président a aussi participé à une réunion de haut niveau sur le sahel. Du reste, on retiendra de cette visite de travail du président du Faso, à Washington comme à New York, qu’elle a été placée sous le thème majeur de la  paix et de la sécurité dans le monde et particulièrement dans la région ouest-africaine.

Pour traiter du sujet, le président Blaise Compaoré a été invité à co-animer un panel avec le Président de la Somalie, Hassan Cheikh Mohamoud, et la Présidente de la Commission de l’Union africaine, Dlamini Nkosazana Zuma.

Le dialogue, un instrument de paix et de sécurité, selon Blaise Compaoré

Dans sa communication, Blaise Compaoré a mis en exergue l’œuvre du Black Caucus dans la vie des institutions et de la démocratie américaine et son lobbying remarquable pour des relations gagnant entre les Etats-Unis et les pays africains.

Sur le sujet de la paix et de la sécurité mondiale, Blaise Compaoré s’est appesanti sur les tensions entre communautés et les guerres nées du terrorisme international et de la criminalité transfrontalière caractéristique des deux dernières décennies. Le président du Faso a aussi souligné qu’en Afrique, les transitions démocratiques ont conduit à des résultats mitigé en termes de paix et de sécurité.

Des conflits internes aux Etats ont ainsi éclaté dans plusieurs pays notamment en Afrique de l’Ouest conduisant les Nations Unies, l’Union Africaine et la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) à solliciter le Burkina pour de la facilitation ou de la médiation. Et Blaise Compaoré de développer sur l’expérience des médiations qu’il a menées au Togo, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Mali.

Sur le plan mondial, le président du Faso a fait remarquer au Black caucus que les menaces actuelles sur la paix et la sécurité sont liées à la prolifération des armes de destruction massive dont la probabilité d’utilisation est grande, dans les conflits internes comme celui de la Syrie et les actions terroristes des groupes radicaux.

Après le Black Caucus, Blaise Compaoré a tenu le même discours sur les avantages du dialogue dans le règlement des différends internes ou entre les Etats, lors de la conférence publique qu’il a donnée au Wilson Center sur la paix et la sécurité dans le monde.

Pour le président du Faso, le dialogue revêt une importance capitale «  la restauration de la paix et de la sécurité, le rétablissement de la cohésion au sein des nations hier déchirées, la relance des dynamiques de transition démocratique et de stabilisation des institutions.  »

La distinction de leader africain de l’année 2013 pour le président du Faso

C’est au cours d’une soirée de gala organisée au Club Georgetown de Washington le 20 septembre que le GB Groupe Global, une institution américaine, proche du Black Caucus dont la présidente est le Dr Gloria Herndon, a décerné le trophée du « 2013 African leaders awards » à Blaise Compaoré pour sa contribution à la paix mondiale et à l’émergence de l’Afrique.

A cette occasion, les membres du club Georgetown ont rendu un hommage appuyé au Président du Faso pour sa contribution à construire une Afrique de paix et un Burkina émergent. L’œuvre de Blaise Compaoré pour le respect des droits humains, du progrès économique de son pays, de la bonne gouvernance, de la démocratie, de la paix en Afrique et dans le monde, a été vivement saluée.

Dans son discours de remerciement, le Président du Faso a souligné que le Burkina assumera sa part de responsabilité aussi petite soit- elle dans la promotion de la paix en Afrique et dans le monde. Il a alors raconté l’anecdote du colibri, un petit oiseau d’Afrique qui, au vu de l’incendie qui ravageait la forêt, se fit fort de l’éteindre avec de l’eau apportée dans son minuscule bec.

Face à la risée des autres animaux qui le trouvait prétentieux de vouloir éteindre un si grand incendie avec si peu d’eau, il répondit  : «  je ne sais pas si je parviendrai à éteindre toute l’incendie, mais j’apporte ma part de contribution aussi petite soit-elle ». En d’autres termes, Blaise Compaoré voudrait qu’on retienne de lui, l’image d’un ouvrier modeste de la paix mondiale comme le petit colibri de la forêt africaine.

Djibril Touré
Envoyé spécial

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