Face au risque d’emballement après la succession de putschs en Afrique francophone, dont le renversement d’Ali Bongo, mercredi, au Gabon, il est urgent pour Paris de changer de posture et d’adopter une stricte position de neutralité.
Et de cinq. Après Bamako, Ouagadougou, Conakry et Niamey, une nouvelle capitale africaine, Libreville, considérée par la France comme l’un de ses bastions sur le continent, est tombée, mercredi 30 août, entre les mains de militaires putschistes. Que le renversement du président Ali Bongo ait été opéré en pleine nuit, au moment choisi par le régime pour proclamer, en catimini, la réélection contestée de l’héritier de la dynastie régnant depuis 1967 sur le Gabon, donne la mesure de la confiscation du pouvoir dans cette République. Sa figure-clé, Omar Bongo, père du président renversé, resté quarante et un ans au pouvoir et mort en 2009, avait été installée par décision directe de l’exécutif français.... suite de l'article sur Autre presse