Burkina : Le RISA outille ses membres en fédéralisme et panafricanisme

Publié le vendredi 25 aout 2023 | Minute

© Autre presse par Dr
Adama Amadé Siguiré, coordonnateur du RISA

Le mouvement le Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA) veut solidifier les compétences de ses membres. Pour ce faire il a organisé ce jeudi 24 août 2023 à Ouagadougou, un panel ponctué de communication à l’endroit de ces dits membres.

« Université des jeunes 2023 : renforcer l’engagement et les capacités des membres », telle est la thématique globale de ce panel-formation animé par les premiers responsables du Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA) à l’endroit de leurs militants à la base. En effet, les enseignants-chercheurs, le Dr Hyacinthe Ouédraogo de l’Université Nazi Boni (UNB) de Bobo Dioulasso, le Dr Boukary Nebié de l’Université de Fada, le Doctorant en Anthropologie culturelle à l’université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) Lianhoué Imhotep Bayala et l’écrivain professionnel Adama Amadé Siguiré ont entretenu les participants sur la thématique de cette université de jeunes 2023. Au cours de ce panel les communications ont porté essentiellement sur l’idéologie du panafricanisme, la mondialisation, les valeurs endogènes et le développement durable, la démocratie et l’état de droit, les courants politiques au Burkina Faso et les modèles de gouvernance.

Pour le coordonnateur national du RISA, Adama Amadé Siguiré, l’objectif était de donner aux militants des connaissances politiques. « L’objectif ici est que nos membres puissent s’imprégner de ces sujets là, qu’ils puissent mieux les maîtriser et qu’ils puissent mieux défendre notre point de vue, notre idéologique qui est la souveraineté de l’Afrique et surtout le Burkina Faso », a-t-il fait savoir.

Pour lui, il faut mettre la jeunesse au cœur des projets de société, car précise-t-il, « on ne saurait réussir une mission sans la jeunesse ».

Pour les participants, cette journée vaut son pesant d’or car elle a été un véritable rendez-vous du donner et du recevoir. Mieux, pour eux cet panel a permis de les outiller sur le panafricanisme notamment. « Le panafricanisme et le fédéralisme a été un des sujets qu’on a abordé ce matin. Ce sont des notions qui paraissent comme de l’élitisme pour la plupart qui se discutent dans les amphithéâtres. Mais il faut que ces notions puissent être décortiquée dans leur plus simple expression et faire en sorte qu’on les amènent dans les quartiers et yars comme le débat sur le franc CFA » s’est exprimé Relwendé Kotoumbré, participant, militant du cadre Deux Heures pour Kamita.

Quant à Rasmata Bouda, élève inspectrice de l’enseignement primaire à l’école normale supérieure (ENS) de Koudougou, ce jour a été énorme en apprentissage. « Nous avons beaucoup appris. Mais je vais me résumer sur la démocratie, le fédéralisme et le panafricanisme. Ce que je peux dire c’est qu’on a véritablement appris beaucoup pour continuer notre combat. Vous savez tout le monde est informé qu’actuellement nous sommes dans un tournant décisif de l’histoire de notre pays et chacun de sa manière apporte sa contribution. C’est dans ce cadre que le RISA a organisé cette séance de formation afin de renforcer nos capacités », a-t-elle exprimé.

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