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Burkina/Pépiniériste: « entre les plantes et moi, c’est une question d’amour », Boureima Nikiéma

Publié le mardi 22 aout 2023  |  libre info
Boureima
© Autre presse par Dr
Boureima Nikiéma est un pépiniériste burkinabè
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Boureima Nikiéma est un pépiniériste burkinabè qui exerce son activité à Ouagadougou. Entre lui et les plantes, « c’est une question d’amour », confie-t-il à Libreinfo.net.

Son amour pour les plantes et les arbres remonte à 1997 lors de son séjour en Côte d’Ivoire. « J’ai travaillé dans des champs de café et de cacao. Dans ces champs, j’ai compris l’utilité des arbres et l’arbre a pris une grande place dans ma vie », explique Bouréima Nikiéma.

Depuis lors, «entre les plantes et moi, c’est une question d’amour».


En 2001, de retour de la Côte d’Ivoire, il décide de se lancer dans le métier de pépiniériste : « J’ai décidé de faire ce travail de pépiniériste sur le boulevard Mohammad Kadhafi vers le caniveau parce qu’il y a de l’eau. »

Au fil des années, son jardin est devenu grand et impressionnant. « Il y a trop de plantes dans mon jardin et on peut prendre sept jours pour compter sans pouvoir finir de faire le décompte des plantes » dit-il en citant, entre autres, des palmiers, des plantes de décoration, des manguiers, des tangelos, des pommiers cannelles et des goyaviers.

A 27 ans, marié et père de deux enfants, il emploie actuellement 12 personnes. « Il y a ceux qui s’occupent de mettre de terreau dans les sachets, il y a ceux qui s’occupent des grandes plantes et il y a ceux-là qui sont chargés de préparer le compost, mélange du fumier et de terre » explique-t-il.

Des difficultés
Et pourtant, tout n’est pas rose raconte Bouréima Nikiéma. Sur le côté droit en quittant le Monument des Martyrs où « je suis installé actuellement, ils o m’ont donné un délai pour quitter les lieux. Alors que pour le moment, je n’ai pas un autre endroit où aller. Voici notre grand problème depuis des années » se plaint notre interlocuteur.

Il précise que dans la ville de Ouagadougou: « il n’ y a pas d’endroits dédiés aux pépiniéristes ». Ce qui constitue un obstacle à l’exercice de son métier.


De plus, il nous informe qu’à l’aéroport, les autorités ont dit qu’une plante ne peut plus venir d’un pays étranger. « C’est un problème pour nous » regrette-t-il. Souhaitant du coup, la levée de cette mesure pour lui permettre d’avoir d’autres plantes d’autres pays. Ce qui, selon lui, concourt à avoir une variété de plantes dans le jardin.


Abordant d’autres difficultés inhérentes à son activité, Bouréima Nikiéma a évoqué la mévente qui d’après ses explications est due à l’insécurité.

« On ne peut plus faire de grand reboisement en brousse parce que le pays est en insécurité. Ceux qui venaient des villages pour acheter ne peuvent plus venir » regrette-t-il.

Malgré tout, « je ne désespère pas » dit-il avec optisme.
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