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Identification unique électronique des personnes : un taux de 85 % envisagé d’ici à 2026

Publié le jeudi 17 aout 2023  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Première session du Comité d’orientation stratégique, de suivi et de mise en cohérence des initiatives d’identification unique (COSMCIU).
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Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, a présidé, le mercredi 16 août 2023, à Ouagadougou, la première session du Comité d’orientation stratégique, de suivi et de mise en cohérence des initiatives d’identification unique (COSMCIU).

Les acteurs de l’identification unique électronique des personnes ambitionnent d’atteindre au moins 85 % de la population d’ici à 2026. Pour atteindre cet idéal, le Comité d’orientation stratégique, de suivi et de mise en cohérence des initiatives d’identification unique (COSMCIU) a tenu sa première session, le mercredi 16 août 2023, à Ouagadougou. Cette rencontre, présidée par le chef du gouvernement, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, a été l’occasion d’informer les membres du comité sur la notion d’identification unique électronique de la personne, les initiatives d’identification sectorielle en cours dans les différents ministères, les enjeux et la mise en œuvre du projet d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest dénommé WURI (en anglais) qui permet d’implémenter ce concept dans le pays. Dans le discours du Premier ministre lu par la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électro-niques, Aminata Zerbo, il a été rappelé que le rôle du comité est de suivre la mise en œuvre du projet WURI, de veiller à la cohérence des initiatives nationales d’identification, en garantissant surtout leur interopérabilité…

Améliorer la qualité des services

Elle a également assuré que plusieurs activités déjà en cours matérialisent la mise en œuvre du projet dont les principales actions sont l’élaboration de l’avant-projet de loi sur l’identification de base, les réflexions autour de la mise en place de l’Autorité chargée de la gestion et de l’entretien du système d’identification, la réalisation de l’enregistre- ment pilote dans la commune de Koudougou. Au titre des acquis, Mme Zerbo a salué la mise en place des instances de gouvernance du projet, et de façon spécifique la tenue effective de cette session qui fait suite à celle du comité technique dont les conclusions font l’objet d’examen. « Nous devrons inscrire les travaux de la présente session du Comité d’orientation stratégique et les recommandations dans la droite ligne de notre engagement en faveur de la mobilisation du numérique en tant que moteur du développement socio-économique et du bien-être de nos populations », a souhaité la ministre en charge de la transition digitale. De son avis, ce processus porte l’ambition du gouvernement d’améliorer la qualité des services publics, d’accroitre leur disponibilité, de réduire les longues files d’attente dans les administrations et les délais de délivrance des actes et services. Le programme WURI vise à faciliter l’accès aux services en développant une plateforme d’identification de base permettant à toutes les personnes se trouvant physiquement sur le territoire burkinabè de recevoir un justificatif d’identité unique reconnue par le gouvernement, sans distinction de nationalité, du statut juridique et de résidence.

Ce système servira, notamment à identifier une personne de manière unique, en associant les données biographiques minimales et les données biométriques. Il est destiné à fournir l’assurance de l’identité unique d’une personne, sans remettre en cause les attributs et valeurs légales des autres justificatifs tels que la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) ou le passeport. Le projet intervient dans six pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Niger, le Togo et la Guinée, avec l’appui financier de la Banque mondiale.

Aly SAWADOGO
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