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Environnement-Santé-Energie-Transport : les députés adoptent six projets de loi

Publié le vendredi 11 aout 2023  |  Sidwaya
Fin
© aOuaga.com par A.O
Fin de la première session ordinaire 2020 de l`Assemblée Nationale
vendredi 29 mai 2020. Ouagadougou. Les députés ont clôturé la première session ordinaire de l`année 2020 de l`Assemblée nationale. C`était en présence du Premier ministre Christophe Marie Joseph DABIRÉ.
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Les députés de l’Assemblée législative de Transition ont, au cours d’une plénière, adopté six projets de loi, le jeudi 10 août 2023, à Ouagadougou. A l’occasion, les ministres en charge de l’énergie, de l’environnement, de la santé et celui chargé des Ressources animales ont également apporté des réponses aux questions des députés.

Les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT), au nombre de 67, ont voté, à l’unanimité des votants, six projets de loi, en séance plénière, le jeudi 10 août 2023, à Ouagadougou. Il s’agit des projets de lois relatifs aux financements du programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger, de la gestion durable des paysages communaux pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des paysages communaux, du programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest, à la préparation et de réponses à la COVID-19, à la construction de l’aéroport international de Donsin et de l’électrification et de développement des connexions à l’électricité.

En effet, le financement du programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique, d’un coût de plus de neuf milliards FCFA, selon la députée Marie Pélagie Konseibo/Tiendrébéogo, va contribuer à renforcer la résilience des ressources naturelles, des écosystèmes et des populations vivant dans la portion nationale du bassin.

En outre, ce financement, selon elle, va permettre de réaliser des infrastructures à buts multiples, des infrastructures communautaires d’adaptation au changement climatique , des travaux de protection des ressources naturelles, des acquisitions pour soutenir les activités de production agro-sylvo-pastorales et de renforcer les capacités des bénéficiaires et des structures partenaires.

Etant un programme de préservation de l’environnement et d’amélioration des conditions de vie des populations à travers des actions de résiliences aux changements climatiques, classé dans la catégorie 2, a-t-elle poursuivi, ce projet est susceptible d’avoir des impacts environnementaux ou sociaux négatifs moins significatifs.

Relativement au projet de gestion durable des paysages communaux pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des paysages communaux REDD+, d’un coût de financement de 75 milliards FCFA, aux dires du député Wendyellé Ambroise Nikiema, a pour objectifs de renforcer la gestion durable des paysages et d’améliorer la génération des revenus dans les zones forestières ciblées au Burkina Faso.

La zone d’intervention du projet s’étend sur 96 communes réparties dans huit régions administratives à savoir les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, du Centre-Est, du Sud-Ouest, des Hauts-Bassins, des Cascades et de l’Est.

Accroître la résilience des populations

Pour le troisième projet de loi sur le financement du programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest, d’un montant de 62,7 milliards FCFA, selon le député Mamadou Yaro, va permettre d’accroître la préparation contre l’insécurité alimentaire et d’améliorer la résilience des acteurs du système alimentaire, des paysages prioritaires et des chaînes de valeur dans les zones du Programme au Burkina Faso.

Les zones d’interventions du projet sont, entre autres, la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, l’Est, le Centre-Est, le Nord, le Centre-Ouest et le Centre-Sud. S’agissant des problèmes liés à l’irrigation, le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture en charge des ressources animales, Amadou Dicko a indiqué que des évaluations ont été faites. Les coûts sont en fonction des types d’aménagement.

Ils vont de 15 à 18 millions FCFA à l’hectare pour les périmètres irrigués, 5 à 6 millions FCFA à l’hectare pour les bas-fonds et de 25 à 30 millions FCFA pour un périmètre maraîcher. Le député Hama Ly a, pour sa part, fait savoir que le projet de préparation et de réponse à la COVID-19/financement additionnel, consiste à prévenir, détecter et répondre à la menace causée par la COVID-19 et de renforcer les systèmes nationaux de préparation à la santé publique au Burkina Faso.

D’un coût de plus de 36 milliards F CFA, a précisé M.Ly, ce financement va contribuer à soutenir les efforts du gouvernement dans le domaine de la santé des populations. Il va permettre particulièrement de fournir et de déployer les vaccins anti-COVID-19 et d’améliorer l’accessibilité des services de santé essentiels aux populations dans un contexte difficile.

Bien que la COVID ne soit plus une urgence de santé publique, a fait savoir le ministre en charge de la santé, Robert Kargougou, la vaccination reste toujours recommandée car il y a un certain nombre de groupes qui restent vulnérables. Pour lui, 26% de la population ont été vaccinés et le vaccin le plus sollicité est le « Johnson and Johnson. » Pour le financement des travaux de l’aéroport, il va être assuré à la fois par le secteur public et le secteur privé.

Le soutien du secteur privé sollicité
En effet, a laissé entendre le député Daouda Diallo, le secteur privé va contribuer pour environ 145 milliards F CFA et celui public à hauteur de 241 milliards F CFA. Ce financement va contribuer à améliorer la compétitivité du transport aérien burkinabè et de développer les zones d’influence de l’aéroport.

Les députés ont également apprécié la résiliation de la convention de concession, adoptée par le conseil des ministres, tenu le mercredi 9 août 2023. A la question des députés sur l’incident produit dans cet aéroport, le ministre en charge des transports, Roland Somda leur a expliqué que la chute de la dalle a été causée par un défaut de taillage et des dispositions ont été prises pour situer les responsabilités. Des mesures ont été également prises pour éviter de tels dégâts, a-t-il dit.

Quant au projet d’électrification et de développement des connexions à l’électricité, la députée Nemata Brigitte Zoungrana a fait savoir que le financement, d’un montant de plus de 27 milliards FCFA, va permettre de réaliser des extensions de réseaux de distribution électrique dans seize chefs-lieux de provinces, de réaliser 74 435 branchements au profit des ménages et de points socio-économiques et de construire un bureau central de conduite de réseau pour améliorer la qualité de la fourniture.

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