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Burkina : « notre jeunesse ne doit plus vivre dans l’attente d’un sauveur ou d’un Messie» Mouvement Sens

Publié le jeudi 3 aout 2023  |  Libre Info
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© aOuaga.com par A.O
La Coalition Ditanyè, en collaboration avec le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), a organisé, dans l`après-midi du 12 novembre 2016 à Ouagadougou, un panel sur le thème "Que reste-t-il de l’esprit de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ?". Photo : Me Guy Hervé Kam, porte-parole du Balai citoyen et membre de la Coalition Ditanyè
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Le mouvement SENS au Burkina célèbre ce 2 août 2023 son troisième anniversaire. A cette occasion, il fait une déclaration dans laquelle il appelle la jeunesse à « s’engager et à se battre avec détermination pour incarner le changement qu’elle attend ».

A l’occasion de son troisième anniversaire, le mouvement SENS a invité tous les Burkinabè à se mobiliser davantage pour aller «aux fronts ».

«Nous avons donc l’obligation de nous battre pour des causes et des valeurs et non pour des hommes. Notre jeunesse ne doit plus vivre dans l’attente d’un sauveur ou d’un messie. Elle doit s’engager et se battre avec détermination pour incarner le changement qu’elle attend » déclare le mouvement.

Selon le mouvement SENS, pour gagner cette guerre contre le terrorisme, «nous devons sans tarder engager le combat sur tous les fronts ». «Là où des hommes meurent se trouve un front ; là où des hommes sont déplacés se trouve un front ; là où s’abat la famine se trouve un front ; là où la corruption s’installe dans la gestion des deniers publics, se trouve un front » lit-on dans la déclaration du mouvement.

En outre, il a dénoncé «l’enlèvement de citoyens en dehors de toutes procédures judiciaires» en l’occurrence, celui de monsieur Issouf Nikiéma, ancien député.

«Nous avons assisté avec grande consternation et désolation à une immixtion brutale et grave du gouvernement dans un dossier judiciaire, violant le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs garanti par notre Constitution, rappelant les heures sombres de l’histoire récente de notre pays » déplore le mouvement.

Par ailleurs, le mouvement SENS plaide pour la construction d’un «Etat-nation prospère, souverain et panafricaniste, ayant pour socle l’auto-détermination et le développement endogène, avec des citoyens engagés pour la réalisation des Etats-Unis d’Afrique ».

Pour y arriver, il propose un retour aux valeurs sociétales humanistes et la nécessité d’avoir un encrage panafricaniste boussole.

Le mouvement SENS a été officiellement lancé le 2 août 2020. Me Guy Herve Kam est le coordonnateur national.
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