La situation au Niger continue de secouer la sous-région, et l'Algérie a réagi mardi 1er août aux décisions prises lors du sommet de la Cédéao dimanche. Alors que l'institution ouest-africaine a donné un ultimatum d'une semaine aux putschistes nigériens pour rétablir à son poste le président Mohamed Bazoum, la diplomatie algérienne lance une « mise en garde » par crainte d'une escalade dans l'ensemble de la région.
Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères juge l'implication militaire envisagée par la Cédéao comme une option « malheureuse ». Sans jamais citer l'organisation ouest-africaine, la diplomatie « met en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d'interventions militaires étrangères (...), qui ne sont que des facteurs de complication et d'aggravation de la crise actuelle ».
Le gouvernement algérien estime que « le retour à l'ordre constitutionnel doit impérativement s'accomplir par des moyens pacifiques », afin d'éviter au Niger et à l'ensemble de la région « un surcroit d'insécurité et d'instabilité ».... suite de l'article sur RFI