L’Assemblée nationale des chauffeurs du Burkina Faso, en partenariat avec « test o volan »,a organisé un séminaire de formation le 8 octobre 2012 à Ouagadougou. Quatre jours durant, et ce jusqu’au 12 octobre, les chauffeurs seront outillés sur des connaissances pratiques autour du thème : « La pratique du métier et ses exigences, renforcement des capacités techniques du chauffeur face aux exigences des véhicules de nouvelles technologies(ou génération) ». La cérémonie d’ouverture a été présidée par Traoré Issaga, ingénieur des travaux publics.
Durant quatre jours de formation (du 8 au 12 octobre),les participants présents à ce séminaire vont apprendredifférents modules sur le métier de chauffeur afin de permettre à ces derniers de renforcer leurs capacités techniques dans l’exercice de leur métier. Parmi ces modules, il yale code de la route : code usuel et code présent ; les infrastructures routières ; la mécanique auto ; les techniques de la conduite préventive et défensive et enfin la procédure du déroulement du contrôle technique automobile et diagnostic.En effet, une importance particulière est donnée à la prise de conscience des risques qui proviennent du conducteur lui-même et des contextes des trajets. D’où la nécessité de maîtriser nos actes, nos colères, nos soucis qui ont un impact sur la conduite. Issaga Traoré, ingénieur des travaux publics, qui a animé le module sur les infrastructures routières, a souligné que « durant cette formation, les chauffeurs ont connu davantage les différents types de route, amélioré leurs connaissances dans la pratique de leur travail au quotidien, et se sont engagés dans une meilleure prise en charge des biens publics et éventuellement l’entretien de cet outil de travail qu’est la route ». Le directeur technique de « test o volan », Boukaré Ilboudo, a, pour sa part, souligné que cette « formation a permis de parfaire les connaissances des chauffeurs, qui se rapportent aux véhicules des nouvelles technologies.De nos jours,la technologie des véhicules évolue très rapidement. De la mécanique à l’injection électronique, les vitesses manuelles sont devenues automatiques… d’où la nécessité de recycler cette formation afin d’adapter leschauffeurs aux technologies de nouvelle génération ».Au terme de ce séminaire, les participants repartent avec de nouvelles compétences techniques pour bien conduire, à savoir adopter un comportement prudent et responsable en circulation, préparer et gérer son déplacement, partager la route et enfin conduire de manière autonome.
