Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Affaire « guérisseuse de Komsilga » : L’ordre des avocats condamne

Publié le mardi 1 aout 2023  |  Libre Info
Marche
© L`Observateur Paalga par Lambert. O
Marche des avocats à Ouaga contre le blocage du système judiciaire
Lundi 30 Avril 2019. Ouagadougou. A lieu la marche des avocats à Ouaga contre le blocage du système judiciaire.
Comment


L’Ordre des avocats du Burkina Faso a fait une déclaration le 31 juillet 2023, dans laquelle il exige la remise de Amsetou Nikiema la « guérisseuse de Komsilga », à qui de droit, aux fins de la mise en exécution « pure et simple » du mandat décerné à son encontre pour que force reste à la loi.

Le fait que des éléments disant être de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) aient extirpé Amsetou Nikiema la « guérisseuse de Komsilga » du Tribunal de grande instance Ouaga II, alors qu’un mandat de dépôt a été décerné contre elle, semble être une pilule amère à avaler pour l’Ordre des avocats du Burkina Faso.

« Ces agissements d’une autre époque, doivent être dénoncés et condamnés sans calcul ni complaisance », lit-on dans une déclaration du Barreau burkinabè publiée ce 31 juillet 2023.


Selon eux, « aucun motif ni mobile, et nul ne peut ni ne saurait justifier la remise en cause, par le moyen de la force illégale, d’un acte pris dans le cadre d’une procédure judiciaire en dehors des voies légales prévues à cet effet. »

Le Barreau dit condamner « avec fermeté l’intervention de forces armées militaires dans l’enceinte d’une juridiction aux fins de soustraction par la force d’une personne poursuivie et objet d’un mandat de dépôt. »

Les avocats exigent la remise de Amsetou Nkiema à qui de droit aux fins de la mise en exécution « pure et simple » du mandat décerné à son encontre « pour que force reste à la loi afin que le travail des juridictions reprenne au plus vite. »

Ils demandent également, « une enquête circonstanciée sur les responsabilités des différents acteurs qui ont agi et œuvré à la commission de ces actes ».


Et par-dessus tout, le Barreau burkinabè rappelle au Chef de l’Etat, ses fonctions de garant de l’indépendance de la justice devant consister « à ne jamais intervenir dans le traitement de dossiers judiciaires sauf à fournir les moyens de travail aux acteurs.
Commentaires